Beth Lower [En Construction]

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 13/12/2007

Nom : Lower

Prénom : Elizabeth, qui préféra se renommer Beth

Surnom : //

Age : 23 ans

Jour de naissance : 30 Décembre

Sexe : Féminin

Race : Humaine

Clan : Celui de son frère bien aimé, Sonnes Einheit

Profession : Ne sachant guère faire grand-chose de ses mains à part jouer du piano ou encore la calligraphie, Beth passerait pour une pitoyable employée. Disons que pour le moment le poste de Calice Reichlich lui convient parfaitement. Excepté que la demoiselle, certes douce mais ayant un goût prononcé pour les jolies robes et les parfums, ne cède son sang sucré qu’en échange d’une somme coquette.

Lieu de vie : Schwefelsländer Est, Trockenstadt, avec Adam

Physique :

Grande fleur fraîche à la peau blanche, aux yeux bleus et aux longs cheveux blonds, Elizabeth pourrait ressembler à une poupée de porcelaine, jeune fille aux lèvres rouge sang. Sa peau de lait lui confère cette douceur et cette innocence propre à toute jeune fille, malgré ce qu’elle a pu vivre dans sa vie. Ses pommettes roses apportent un peu plus de vie à son visage souriant. Son regard contraste avec son éternel sourire, tout chatoyant d’une certaine mélancolie amère. Beth fait presque l’effet d’une poupée qu’on pourrait casser facilement, ce qui en somme n‘est pas complètement faux. Heureusement que son jumeau est là pour palier sa faiblesse. Elle possède des traits fins et reste gracieuse dans ses mouvements, qui viennent trahir son appartenance à la bourgeoisie humaine, cependant Beth a perdu quelques unes de ses bonnes manières nobles.

Caractère :

Douce et calme mais pleine de vie, la jeune fille n’emploie jamais la violence, dans les actes comme dans la parole. Elle se laisse néanmoins facilement manipuler, du fait de l’absence de méfiance dont elle peut faire preuve, néanmoins c’est une lacune que son frère semble combler. Beth sait faire face à beaucoup de situations sans jamais baisser les bras, on dit d’elle que son optimisme est inusable. Son amour pour son frère est sans limite, il est impossible pour les jumeaux de vivre l’un sans l’autre. Beth en vient même à l’admiration pour son jeune frère. Voire peut-être plus. Quoiqu’il en soit, on dénote une attitude étrange chez la jeune fille : elle ne parlera jamais de son passé, prétendant être amnésique. Adam reste persuadé qu’il réside en Beth un traumatisme ou une déception qu’elle ne veut dévoiler. Mais quoi ?
En outre, c’est une jeune fille particulièrement mystérieuse.

Don : Aucun

Pouvoir spécial : Aucun

Relations : N’ayant jamais vu son père, il est pourtant probablement la seule personne qu’elle haït autant. C’est au contraire avec sa mère qu’elle tissa de forts liens, et traversa de sombres années. Elle n’avoua d’ailleurs jamais à Adam que celle-ci décéda dans sa même geôle. Beth est très attachée à ce dernier, et ne soyez pas surpris si elle se met à en parler comme s’il était son amant… Est-ce une vérité ou non … ? A voir…

Histoire :

Je vous épargnerai le roman de ma venue au monde, mon frère s’en est déjà chargé. Quel talent, quelle éloquence, quelle beauté, que cet homme au visage de lune… Heum. Je m’égare. Passons donc au chapitre II, voulez-vous ?

Chapitre II : Ombre transparente, copie fragile

- Est-ce que c’est … Gabriel là bas ?

- Concentrez-vous sur votre exercice, Mademoiselle, la réponse ne se donnera pas d’elle-même…

La petite blonde ne détacha pas cependant son regard d’un bleu profond de la fenêtre, tandis que résonnait la voix du professeur de Mathématiques dans les couloirs :

- Sir Gabriel ! Sir Gabriel ! Mais où est-il donc passé ?

Au loin à travers l'immense vitre, elle pouvait apercevoir son frère montant son fier destrier, Björn, faisant la course avec Rebecca. Qu’elle était belle, qu’elle la maudissait. Se pouvait-il qu’un jour cette cousine puisse prendre la place d’Elizabeth dans le cœur de Gabriel ? Lui qui était si prévenant, si doux avec sa jumelle. Etait-ce possible, derrière ses airs hautain, qu’il noue une complicité inespérée avec Rebecca ? Soudain un claquement sec frappé contre son bureau de bois la fit sursauter. La jeune Elizabeth leva alors les yeux vers la préceptrice, vieille momie aux rides prononcées et au chignon parfaitement tiré.

- Le français, est une langue compliquée dont vous vous devez d’apprendre parfaitement les bases afin de faire partie des grands de ce monde.

La jeune fille étouffa un rire autant qu’elle le put. Madame Hofgern avait cette fâcheuse habitude mais tellement risible de distinguer très distinctement chacun de ses mots, comme si elle s’adressait à une personne aux capacités mentales limitées.

- Est-ce la leçon qui vous fait rire ainsi ?

- Non Madame.

- Et bien qu’attendez-vous ?

Le sourire soudain envolé, Elizabeth se pencha sur ses exercices, sous les paroles strictes de la préceptrice qui déambulait dans la salle une règle à la main. L’esprit de la jeune blonde était toutefois ailleurs. Gabriel. Lui avait la liberté, elle avait la rudesse du système monarchique. Peu importait qu’il soit privilégié, il était son Gabriel. Du moins jusqu’à ce que Rebecca ne fasse surface. Elle et sa beauté idyllique.

Même au Palais, on murmurait que le petit Gabriel était de loin le préféré. Ce dernier, insouciant, n’y prêta pas attention. Les yeux seulement rivés sur Elizabeth, qui ne disait mot et préférait s’endormir dans le silence de l’idôlatrie de son jumeau, afin de préserver son bonheur, il ne voyait rien. Pourtant la Duchesse Anja avait déjà évoqué le problème à plusieurs reprises avec le Duc, qui ne répétait sans cesse que l’éducation des jeunes filles se devait d’être plus stricte. Pourtant la douceur et l’innocence touchaient les domestiques et les habitants de la demeure, ils ne prêtaient que sourire à cette gamine blonde qui avait pour son frère et sa mère des gestes si tendres qu’ils semblaient flotter dans les airs. Seul son père semblait impassible.

Les années passèrent, Gabriel ne cessait de lui susurrer en toute innocence la beauté qui l’habitait de jour en jour. Il était vrai que Elizabeth ressemblait de plus en plus à la belle Duchesse Anja. D’aucuns affirmaient que sa grâce surpassait celle de la Dauphine. D’autres rétorquaient le contraire. La petite duchesse fut donc nourrie de ces luttes superficielles et puériles, à savoir de qui Elizabeth ou Rebecca était la plus charmante. Non pas qu’elle prêtait attention à son apparence, au contraire, mais perdre la première place dans le cœur de Gabriel était pour elle si insupportable qu’Elizabeth ne cessait de se comparer à la Dauphine… qui pour elle la surpassait en tout.

Ses quinze ans marquèrent, comme pour Gabriel, un tournant dans sa vie. Son existence apparemment toute tracée car emprisonnée dans un carcan doré, était au contraire complètement décousue, au contraire de son jumeau. Au détour d’un couloir, elle entendit néanmoins l’écho de quelques hommes politiques peu discrets, plongés dans leur conversation. Le nom d’Elizabeth sonna alors d’un son inattendu, et la jeune fille eut donc la bonne idée de se faire tapisserie tandis que passaient les deux commères.

- Le Duc Gabriel serait donc prétendant pour la jeune Dauphine ?

- Et il partirait victorieux, d’après les murmures de la cour.

- C’est le trophée vivant de Sir Ulrich, il semble si fier.

- Sa petite Elizabeth, cependant…

- ... un véritable fardeau pour le Duc dit-il.

- Il compte la marier avec le Baron Kerman.

- Elizabeth ? … Je te cherchais.

Cette voix froide et familière, cette consonance hautaine. Elizabeth leva son regard embué vers son père qui visiblement ne venait pas d’arriver. Il lui offrit un sourire fourbe, avant de rétorquer :

- Une conversation entre nous s’implique, n’est-ce pas ?

Chapitre III : Les Unions amères

On la maria donc au Baron, il fallait bien caser ce fardeau inutile, après tout. Son mari, jeune homme robuste à la chevelure d’ébène, était conciliant et tendre, mais il ne pouvait ignorer cet air de tristesse voilant le beau visage d’Elizabeth. La jeune fille se refusait néanmoins à se confier, et passait la plupart de ses journées enfermée dans une pièce sombre. Les festivités de Rebecca et Gabriel s’approchèrent, aussi ne pouvait-il lui rendre souvent visite. Le jour venu, la jeune baronne se vêtit de noir, telle la veuve qu’elle pensait être. Mais lorsqu’elle vit le sourire ravi de son jumeau durant l’hyménée, Elizabeth culpabilisa et maudit sa jalousie qu’elle ravala fièrement.

- Pourquoi donc t’es-tu vêtue de noir, Elizabeth ? Demanda le Baron d’une voix douce.

- J’ai perdu un frère, rétorqua-t-elle d’une voix frêle.

- Non, tu as gagné une sœur.

- Cela revient au même.

La fête eut lieu dans le luxe, seule la jeune Baronne semblait avoir le cœur triste, mais le visage souriant, afin de poser un masque sur son âme. Alors qu’elle fixait ardemment Gabriel durant le banquet, le Duc Ulrich s’approcha d’elle sans même qu’ils ne s’échangent un regard.

- Une seule vague sur ces eaux calmes et tu regretteras fortement d’être venue au monde. Tu ne voudrais pas être le malheur qui s’abat sur sa vie, n’est-ce pas Elizabeth ?

Je fais au plus vite pour finir '^^

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