Octarine Pearl

Nom : Pearl

Prénom : Octarine

Surnom : Octi

Age : 26 ans à sa mort

Jour de naissance : Un mois d’hiver … Mais ne se rappelle pas quand exactement … C’était il y a bien trop longtemps et c’est le genre de détails sans grande importance pour faire ce qu’elle veut faire ici.

Sexe : Féminin

Race : Spectre

Clan : Indépendante

Profession : Aucune

Lieu de vie : Quartier bas d’Hochstadt

Physique : Octarine est une femme que l’on pourrait déterminer de quelconque. Elle n’est pas particulièrement belle et n’a pas un charme ravageur. Elle pourrait plaire certes mais pas au point de devoir repousser toute une horde d’hommes. Elle a de longs cheveux noirs qui ondulent le long de son dos et s’arrêtent à la naissance du creux de ses reins. Elle a toujours les mêmes vêtements qu’au moment de sa mort, c'est-à-dire une longue chemise de nuit blanche et en dentelle qui descend jusqu’aux chevilles. On la voit rarement de face. Car quand on arrive à l’apercevoir même juste de profil, on se rend compte alors qu’elle a un joli ventre tout rond et juste dessous, sa chemise de nuit est recouvert d’une grande tâche de sang séché. Elle fut tuée par strangulation, elle en garde donc les stigmates. Son visage gris et livide contraste affreusement avec les marques violettes sur son cou et ses yeux verts entourés de grandes cernes noires. Elle se déplace lentement, planant au dessus du sol, la pointe de ses pieds effleurant les pavés, les bras restent ballants le long de son corps.

Caractère : Octarine fut autrefois une femme douce et aimante. Elle avait la main sur le cœur et un grand sens de l’honneur. Depuis sa mort, elle a beaucoup changé. Elle ne croit plus en rien. Elle ne fait plus confiance qu’à elle-même dans les rares moments de lucidité qu’elle arrive encore à avoir. Elle passe du rire aux larmes sans raison apparente et sa seule source de bonheur est de voir mourir grâce à elle tout ce qui peut avoir un rapport de près ou de loin avec un homme. Elle se laisse glisser le long des pavés humides des rues à la recherche de son enfant en gémissant durant de longues heures et quand son envie de vengeance se fait plus forte que jamais, elle devient une autre femme. Elle ne se plaint plus mais passe à l’action. Rapidement, sans erreur. Ses moments de rage sont tellement rares qu’elle doit tout faire très vite. Elle s’est jurée de tous les pousser dans leur dernier retranchement pour que les hommes disparaissent tous un jour. On pourrait la voir comme une personne totalement schizophrène. Elle peut passer de la mélancolie à la haine en quelques secondes. Tout se passe dans ses yeux. On peut alors voir briller une petite lueur de vie.

Don : Elle arrive à communiquer avec les vivants, mais seulement les hommes. Les femmes entendent plaintes et gémissements comme pour tout autre spectre mais Octarine arrive à se faire comprendre des hommes.

Pouvoir spécial : Arrive à prendre la forme humaine de la femme, de la maîtresse, de la mère ou de la soeur de sa victime pour l’obliger à faire ce qu’elle veut.

Histoire : Octarine fut une petite fille des plus banales. Elle avait des parents aimants et deux grands frères attentionnés. En bonne petite de la fratrie, elle était choyée. Elle vivait heureuse malgré la pauvreté de ses parents. Elle était une élève plutôt moyenne et avait son petit cercle d’amis avec qui elle pouvait passer des heures à jouer sous la surveillance de ses frères. Une enfance heureuse, classique. On pourrait alors s’attendre à ce qu’on lui présente un jeune homme au physique quelque peu ingrat mais gentillet et travailleur qui lui ferait des enfants et à son tour, elle tiendrait le rôle de mère de famille aimante.

C’est ce qui se passa. A l’âge où toutes les jeunes filles commençaient à s’intéresser aux hommes, on lui présenta un gentil garçon du village qui était passionnément amoureux d’elle. Elle refusa tout net d’aller plus loin. Les hommes ne l’intéressaient guère et elle ne voyait pas pourquoi elle devait se marier alors qu’elle était heureuse entourée de ses deux parents et des familles que ses frères avaient fondées de leur côté. Elle s’occupait de ses neveux et nièces et préférait vivre ainsi. Elle resta donc longtemps sans fiancé.
Son père l’envoyait souvent en ville pour aller au marché dans l’espoir secret qu’elle y rencontre enfin quelqu’un. Ce qui arriva. Octarine qui venait tout juste d’avoir 25 ans, rencontra un homme. Oh bien sûr, il était certes plus âgé qu’elle mais il était si beau qu’elle en tomba de suite follement amoureuse. Elle faisait tout pour se faire remarquer de lui. Elle laissait tomber des fruits de son panier devant lui, elle se heurtait à lui en marchant dans les allées.

L’homme avait bien remarqué son manège et un beau jour, il se décida à l’inviter. Il l’emmena dans une petite auberge. Octarine trouva le lieu charmant, elle qui n’était habituée qu’à la misère de sa maison et à la pauvreté qui faisait son quotidien.
Elle apprit alors que l’homme se prénommait Fritz et qu’il vivait dans le quartier riche d’Hochstadt. Ils parlèrent longuement et il lui redonna rendez vous ainsi toutes les semaines dans cette auberge. Il lui tendit également une petite bourse remplie d’argent pour égayer sa vie minable avec quelques repas copieux et pour qu’elle puisse remplacer ses haillons.

Toutes les semaines, ils continuèrent donc à se voir. Ils ne faisaient pas que parler non. Leur relation était devenue beaucoup plus charnelle et c’est donc dans l’auberge qu’Octarine découvrit ce qu’était l’amour. Des mois passaient ainsi sans anicroche. Il lui avait fait promettre de ne rien dire à personne et qu’il allait d’ici peu demander sa main à son père. Elle attendait donc patiemment qu’il se décide à le faire. Il arrivait à la faire patienter en lui donnant de plus en plus d’argent et de plus en plus d’attention. Il la rassurait avec de belles phrases. Il parlait d’avenir. Construisait toutes ses phrases avec des « nous ». Mais cela ne suffisait bientôt plus à Octarine. Un jour, elle prit son courage à deux mains, se leva après avoir une fois de plus l’amour avec lui et lui débita tout en tremblant, un texte qu’elle avait visiblement préparé à l’avance :

« Fritz, je dois te dire quelquechose. Non, je t’en prie. Ne m’interromps pas. Je t’aime. Tu sais à quel point je t’aime. Tu me dis avoir peur des quand dira-t-on à propos de notre relation à cause de ton âge. Tu me dis ne pas vouloir précipiter les choses. Tu me dis m’aimer plus que tout et que seul mon bonheur compte. Tu veux prendre ton temps pour construire un avenir avec moi. Mais malheureusement, nous n’avons plus le temps pour tout cela. Il va falloir se dépêcher. Je suis … Je … Enfin … Comment dire ? Fritz … Tu vas être père. Je suis enceinte de trois mois.»

Il se leva alors. Elle prit peur et recula d’un pas. Il la prit dans ses bras et la serra contre son cœur. Il lui dit de regrouper le peu de vêtements qu’elle possédait et lui donna rendez vous le lendemain chez lui. Il lui indiqua le chemin et lui dit qu’il l’attendrait dans la journée. Elle découvrit alors le bonheur à l’état pur. Elle était traitée comme une reine. Une femme un peu plus âgée qu’elle et qui lui avait été présentée comme la jeune sœur de Fritz la gâtait plus que de raison. Elles faisaient de longues promenades ensemble et s’amusaient comme des enfants. Octarine prenait rapidement du poids et du ventre tellement elle mangeait de choses délicieuses. Le bébé serait sûrement aussi grand et fort que son père. Ils riaient tous les trois de cela.

Un soir, elle fut prise de violentes contractions. Le bébé avait pratiquement un mois d’avance. Elle était terrifiée et comme à son habitude, la jeune sœur de Fritz était là pour la réconforter. Elle se mit derrière elle pour la soutenir et l’encourager. Elle était là avec des mots doux et de tendres caresses sur le front. Fritz était là aussi. Il lui appliqua un morceau de tissu sur la bouche imbibé d’alcool. Enfin, c’est ce qu’elle crut. Elle se sentit encore plus mal et plongea dans un coma semi éveillé. Elle entendait tout ce qui se disait autour d’elle mais ne pouvait plus bouger.

- Ouvre lui le ventre avec le couteau !
- Non ! C’est hors de question ! Fais le toi-même !
- C’est pour toi que j’ai fait tout cela ! Pour que tu puisses avoir une descendance ! Alors tu lui ouvres, on prend le bébé et on s’en va !
- Si tu avais été capable de me faire un enfant, j’aurai pas eu à coucher avec cette gourde ! Regarde moi ça ! Grosse comme un tonneau et incapable de penser par elle-même !
- Passe le couteau, incapable ! Si elle bouge, tue la ! Etrangle la mais empêche la de beugler ! J’ai déjà dû supporter ses jérémiades pendant des mois, je veux plus l’entendre !
- Comme tu voudras … chérie …

C’est à ce moment-là qu’Octarine comprit tout. Ce bel homme attiré par elle. Ces cadeaux. Cette joie d’être père. Cette gentillesse. Non, tout cela n’était pas un rêve. C’était bien pire. Un cauchemar. Son dernier cauchemar. Elle sentit le couteau lui ouvrir les entrailles. Elle essaya alors de geindre mais une main ferme lui couvrit la bouche et le nez, elle peinait à respirer et elle se voyait déjà morte. Dans un sursaut de Fritz, sûrement dû à la vue du sang qui coulait abondamment, elle put lui mordre un doigt. Il la lâcha et elle se mit à hurler. Sa femme lui ordonna de la faire taire. Il mit ses mains sur sa gorge où coulaient de grosses gouttes de sueur. Il serra. Fort. De plus en plus fort. La tête lui tourna. Un cri. Des pleurs. Son enfant. Les mains. Un craquement. Plus rien.

Depuis, elle erre dans sa chemise de nuit pleine de sang et son ventre encore un peu rond à la recherche de son enfant en pleurant de toute son âme de mère. Tuant sans remords, les hommes qu’elles rencontrent et qui ressemblent plus ou moins à son Fritz tant aimé.

Bienvenue à toi.

Merci.

Mhh je me sens revigorée. Tant de joie de vivre...

Non, j'adore. Sérieusement, outre le mauvais esprit dont je viens de faire preuve, j'aime ce perso.

++ sur le forum^^

En effet, je déborde de joie de vivre ! J'aime tout le monde et tout le monde m'aime ! Yahaaaaaaa ! Des fleurs ! Des coeurs !
De l'amouuuuuuuuur !

Non mais roooooh je ne vais pas commencer à flooder sur ma propre présentation ! Honte à moi ! Bouh !

J'espère que ma fiche sera validée !

Si elle ne l'est pas, je ne sais pas ce que je devrais dire. xD

J'ai hâte de faire un rp avec toi, mais 'me demande comment Alban réagirait face à un esprit vindicatif. :p

Tu sais, on en fait bien ce qu'on veut de nos petits persos et vu l'état mental de mon Octi, si je lui fais faire deux ou trois trucs qui ne sont pas dans ses habitudes, un bon dodo et elle s'en souviendra même plus !

Bonjour bonjour !

Moi non plus, je ne vois pas pourquoi diable ta fiche serait refusée.

Donc, bienvenue !

P'tit edit : Comme je suis modo (même si j'ai tendance à l'oublier vu le peu de travail qui m'accombe) et que je suis gentil (mais si, mais si...) j'ai validé (temporairement) ta fiche (fallait bien que je le fasse au moins une fois !) Tu pourras donc jouer si tu le désire, avant le retour de notre sacro saint Meujeu (ôooo grand meujeu, éclaire nous de ta lumière !).

Voilà !

passe en vitesse > Bienvenue!

Bienvenue!^^

Bon et bien... Je n'ai plus qu'à confirmer la validation! ^^'
Et heureusement... Je n'ai qu'un personnage masculin vivant... j'ai intérêt à le tenir à l'écart. >_<

Merci à toi ô grand Meujeu de la clémence dont tu fais preuve envers ma petite personne ! (c'est bon, Amsel j'le fais bien là ?)

Comment ça, je ... ?

Impec !

Bienvenuuuuue !

C'est... triste, comme histoire. Mais c'est chouette !

Bienvenue (à la bourre, comme d'hab) !

Est-ce que ça compte pour Gaëtan, vu que c'est un androïde, et qu'il peut de toutes façons pas procréer ?... Par précaution, je crois qu'il va tenter de ne pas t'approcher

Bienvenue à toi ! (content de ne pas être à Hochstadt moi...)

Bienvenue !!

Et bah ! Je suis heureuse d'être une femme ! XD