Alban Mähauller

Nom : Pour ce qui est du véritable, il s'agit probablement d'un numéro de série.

Prénom : Originellement aucun.

D'après son faux actuel, il se nomme Alban Mähauller.

Surnom : Umriß

Âge : Inconnu, approximation physique faite autour de dix-sept ans.

Jour de naissance : Inconnu, mais qui s'en soucie ?

Sexe : Mâle

Race : OGC

Clan : Aucun, mais parfois affilié à l'Austausch.

Profession : Rien d'officiel ; basses besognes en tout genre (si bien rémunérées) ou vol, trafic d'illégaux...

Lieu de vie : Hochstadt, quelque part entre le niveau 0 et le quartier bas, aux derniers étages d'une tour désaffectée.

Physique : Plafonnant à un mètre soixante-douze pour cinquante-trois maigres kilos, Alban est un garçon très mince quoique bien proportionné. Il correspond au type nord-européen ; peau claire et chevelure châtaine. Sa physionomie fine, régulière, harmonieuse et exempte de défauts majeurs en fait un être agréable à regarder. Enfin, un cas comme on en verrait d'autres aux Schwefelsländer si quelque chose ne dénotait pas si violemment, sans que l'on sache exactement quoi. Peut-être est-ce cette morphologie étonnamment svelte, la grâce qui s'en dégage, ses mouvements déliés et pourtant spontanés ? Autant de points suggérants que ce qui semble être à première vue un bel adolescent puisse ne pas être tout à fait... ce que l'on pense avoir aperçu. Certes quelques unes de ces caractéristiques peuvent se retrouver chez nombre de jeunes gens, mais jamais dans cette mesure car justement, celles-ci n'ont rien d'humain. Ceux qui s'attardent sur ces étrangetés ne manqueront pas la paire d'yeux émeraudes fendus en amende et peut-être d'autres détails trahissant sa véritable nature.

Caractère : Individualiste... Ou plutôt bigrement égoïste. Il n'a connu, ne connait et ne connaîtra probablement pas la culpabilité, ce garçon comble ses désirs sans jamais éprouver de remords vis-à-vis des autres car c'est bien simple, Alban ne se soucie que de son petit confort personnel. On pourrait également le dire solitaire. Rares sont les longs moments qu'il passe en présence, et ce, bien qu'il ait de nombreuses relations. Non, l'adolescent affectionne l'isolement ou peut-être se distance-t-il parce qu'il n'a confiance en personne. Sans cesse à la recherche d'argent, on pourrait aussi le dire cupide ou avare, d'autant plus qu'il semble vivre bien en-dessous de ses moyens... Ceux qui le connaissent un temps soit peu le savent vénal, susceptible parce qu'orgueilleux et même dépravé. Tout cela n'en fait pas pour autant une personnalité anti-sociale (même si ce n'est pas facile tous les jours), Alban pourra même se montrer de bonne compagnie sans grosses coupures à la clé mais cela demeure exceptionnel.

Don : Si Alban excelle dans un art, c'est bien dans celui du larcin. Cambriolage, vol à la tire, infiltration... Presque rien ne lui est impossible dans ce domaine.

Pouvoir spécial : Il ne s'agit pas proprement dit de pouvoirs surnaturels mais de capacités... raciales.
Son corps dispose d'un véritable arsenal autant voué à la survie en milieu rural qu'en milieu urbain. Ses yeux sont ceux d'un chasseur crépusculaire, capables de nyctalopie et au champ de vision très étendu mais il semble qu'Alban ait une assez mauvaise vue de près, le port de lunettes correctrices lui est indispensable pour lire. Son ouïe est elle aussi bien plus développée que celle de l'humain, suffisamment pour que le bruit des aéronefs du quartier haut soit audible sinon gênant depuis le niveau 0. Chacunes des parcelles de sa peau est constellée de cellules tactiles ultrasensibles, lui permettant de détecter la moindre variation de pression de l'air, hélas, sa réceptivité à la douleur s'en voit fortement accrue. A l'instar de ces trois autres sens, son odorat est lui aussi hautement développé.
Enfin, le garçon est nanti d'un système immunitaire hors du commun, il lui est êtremement rare de contracter une maladie.

Relations : Alban a dans ses fréquentation une légion d'escrocs, pour la plupars de bas étage. Il n'existe que deux personnes avec qui il entretient des relations régulières :
- Ludmila Adlerfarn, une pharmacienne sur qui il ne connait presque rien malgré leur nombreuses rencontres.
- Iadviga Pietrotsnikova, vieille tenancière de la "Khovanshchina", maison close située dans le quartier haut et plus secrètement, Onze. Elle a survécu à l'attentat de l'aéronef perpétré par les Rebelles il y a quelques années de cela mais est depuis gravement brûlée.

Histoire : On ne sait quand tout cela débuta réellement, quelque part pendant la première moitié du dix-neuvième siècle du calendrier catholique, dans une région recluse et silencieuse comme les Montagnes Bleues, mais peut-être était-ce ailleurs. Alban lui-même ne pourrait en témoigner.

~~

L'élite de la biologie des Schwefelsländer se massaient derrière un large vitrage depuis bientôt un quart d'heure. Les blouses blanches demeuraient silencieuses, les yeux rivés vers une demi-douzaine de capsules nervurées vaguements ovales et criblées d'électrodes, le tout baignant dans une épaisse substance glaireuse. Certaines bougeaient, d'autres pas. Un terminal s'emballa, une alarme se déclencha et la meute de scientifiques se pressa davantage contre la vitre, comme s'ils essayaient de passer au travers. Les poches mécano-organiques se fendirent l'une après l'autre et de celles-ci sortirent six foetus humanoïdes. Le technicien présent ria, fort, il ria comme il n'avait jamais ri : il était fou de joie.
Pourtant ce n'était qu'une série parmi tant d'autres, et puis, y avait-il seulement de quoi ?
Quatre décèdèrent les premiers jours. Un cinquième fut isolé, jugé trop dangereux après la mort de huit scientifiques ayant eu le malheur de respirer le même air que lui. Le dernier, trop faible, resta en couveuse et le projet fut avorté.

[...]

Le curé abandonna sa morgenstern, trop profondemment encastrée dans le crâne du scientifique pour en être extraite sans le lui arracher entièrement.

- Les incubateurs ! Il y en a trop ! Purifiez ce lieu par le feu et allons-nous en avant que ces impies reviennent en nombre ! -

Un incendie se déclara dans la zone la plus sécurisée du centre de recherches. Quelques hommes en blanc gémissaient au sol, suffoquaient dans leurs fluides. L'air s'assombrissait et les survivants se frottaient les yeux, griffaient leurs paupières puis s'effondraient sous un coup de masse, d'épée... Ou de fusil. Car une équipe d'androïdes venaient de pénétrer afin de raser le complexe. Une expérience enveloppé dans un drap profita de l'affrontement pour sortir de son bloc. Paniqué, il couru, aveuglé par la fumée, pris de nausées par les relents de chairs calcinées. Il trébucha à de nombreuses reprises contre quelques cadavres épars ici et là, puis s'affala dans une flaque de sang caillé.
Son odeur, sa présence, sa vision, ses cris... La mort était partout et avait frappé tout le monde ; humains, androïdes, expériences... Et peu importait le camp, Humanis Tutela ou émissaires du Grand Administrateur. Des effluves rouges coulaient des bouches béantes de leur dépouilles recroquevillées, là, presque entassées devant la quatorzième cellule d'isolement et son jeune occupant abattu d'une décharge de chevrotine dans la tête. L'enfant rassembla ses dernière forces pour ramper jusqu'au dehors, dans l'hiver boréal.

~~

La rôtie vida d'un trait son verre de vodka.

- Prends un peu de koulibiak. -

- Non merc... -

- Prends. -

Le contact froid d'un canon se fit une nouvelle fois sentir dans la nuque du jeune homme.

- B... Bien. -

Ses ongles carmins cessèrent de marteler la table. Elle souria, quelques rides se creusèrent dans les plaques écarlates masquant partiellement son visage.
Iadviga était une femme terrifiante, tant au sens propre qu'au sens figuré, le genre de femme capable de couper la langue d'un de ses gardes de protection rapprochée pour l'avoir nommé par son diminutif. Elle n'avait pas son pareil pour vous arracher un service ou vous soutirer des informations, même en guise de jeu. Il se trouvait que cette femme était son principal employeur. Elle était aussi gérante d'une maison close où se rendaient les citoyens les plus fortunés de la ville et ponte de l'Austausch de surcroît. D'ailleurs, quiconque l'apprenait n'aurait pas été surpris.

- Et ensuite ? -

- J'sais plus... Je sais même plus quand c'était ! Et puis je vois pas pourquoi vous me demandez d'vous dire tout ça et... Non s'il vous plaît ! D'accord ! D'accord ! Je... Je me suis caché dans une sorte de hameau, presque aveugle à cause de l'incendie... Un petit aéronef faisaient la navette entre les villages et grâce à ça j'ai pu arriver à Hochstadt. -

- C'est tout ? -

- C... Comment ça, "c'est tout" ?! -

- Allons, je plaisantais. Ton récit était très amusant... Tiens, avant de partir, courrier intérieur, donne ça à Von Schaeffer et garde l'autre pour toi. A bientôt... -

Son bras-droit, un grand boeviki borgne, rengaina son arme et Alban fut enfin autorisé à quitter les lieux, ce qu'il fit sur le champ. Il serra contre sa poitrine deux enveloppes, une scellée et une autre ouverte contenant mille marks. Même si les commissions de la rôtie étaient toujours grassement rémunérés, il s'estimait heureux de ne pas en avoir fait son quotidien.
Dix minutes plus tard, la Khovanshchina était déjà loin derrière lui et perché sur le toit du monde, il s'offrit quelques instants, le temps d'une aurore.

Je te souhaite la bienvenue (bah oui !)

J'ai bien aimé ta fiche, même si j'ai du la relire quelque fois avant de tout comprendre (cherche pas, je suis crevé, la banque, ça fatigue)

J'espère que tu t'amuseras bien ici =3

Content de te revoir parmis nous ^^

Bienvenue!^^

Ta fiche est impeccable et l'hisoire est chouette (si on peut dire ça...). Juste une question, tu préfères que je te mette dans le groupe des indépendants ou dans celui de l'Austausch?

Huhu merci.

Je préfèrerai être indépendant, Alban n'hésitera pas à flirter avec d'autres clans moyennant finances. :p

OK! Dans ce cas...

Bienvenue a toi ^^

Bienvenuuuuuuuuuuue =)

dsl, en retard... Bienvenue!

En retard mais bienvenue quand même !

Arrêtez de dire que vous êtes en retard, tant que vous arrivez avant moi, vous ne l'êtes pas ! ^^

Mais bienvenue, hein !

Qu'est-ce que je dois dire alors moi qui arrive après toi ?

Mieux vaut tard que jamais ? Oui bonne idée..

Bienvenue Alban !