Schwefelsländer
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 Dis moi qui tu es.

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Elros Elïeroz
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Narrateur
Cérès Riselen
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Cérès Riselen
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Cérès Riselen


Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 14/07/2007

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MessageSujet: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:03

Parler de moi ? Voilà une activité qui habituellement m'aurait ravie au plus haut point, mais je n'en ai pas envie ce soir. Mal à la tête, fatigue, prenez l'excuse qui vous convient. Je n'en ai rien à faire de ce que vous pensez pour dire vrai. Cependant... J'accorde beaucoup d'importance à l'intérêt que je suscite en vous, c'est très plaisant.

N'ayez crainte. Vous allez me connaître. Je pourrais parler de moi, inlassablement, vous dire comment je suis, vous dire qui je suis... Mais quel manque d'objectivité totale ! N'aurais-je pas tendance à ne dire que ce que je trouve bien en moi ? Ou à prononcer encore plus ce que je trouve misérable en moi ? Et qu'est-ce qui vous garanti vraiment que je vais dire la vérité ? Comment me faire confiance ?

Le mieux encore et que vous alliez cueillir par vous-même quelques informations. Allez, vaquez, renseignez-vous, et revenez me voir. Je vous dirai si les informations sont justes ou pas... N'ayez crainte, je verrai ce que vous avez vu. C'est mon petit truc à moi... N'ayez pas peur, c'est inoffensif... Allez voir des gens, parlez leurs de moi et dès que vous avez quelque chose d'intéressant, revenez me voir. Je compléterai l'information !

Allez, mon doux chevalier, sans peur et sans crainte de l'adversité ! Votre belle vous le demande ! Je serai chaque soir jusqu'à ce que vous soyez satisfait ici, à cette table. Je n'ai pas grand chose à faire en ce moment. Ce petit jeu de détective pourra s’avérer amusant, je pense. Autant pour vous, que pour moi. Et ça me permettra de voir comment les autres me perçoivent, j'en ai besoin. Croyez-moi.

Bonne chasse !


Voyons voir ce que tu as trouvé sur mon Nom ... Concentres-toi sur le moment où on t'en a parlé, c'est très important. Voilà, ainsi c'est parfait.

Une fête. Une fête de la haute société à lieu, quelques tapisseries décorent un mur déjà finement ouvragé, des fenêtres se dressent fièrement accompagnées de somptueux rideaux... Le plancher craque sous chaque pas fait, un parquet vieux mais précieux. Chaque détail est mis en valeur pour prouver la richesse de la personne à qui appartient cette maison. Mais la décoration trop chargée rend le paysage grotesque. Cette salle n'est qu'un signe de richesse, rien d'autre. Si certaines personnes se montrent émerveillées par tant de richesses, d'autre s'en montre blasées.

Agitant leurs éventails dans un coin, tentant d'apporter un peu d'air à leurs poumons comprimés par un corsage trop serré, deux femmes discutent au loin de la foule. L'une porte une robe rouge d'où dépassent de nombreux rubans, froufrous et autres dentelles, l'autre porte une robe bleu plus simple mais avec un décolleté qui choquerait bien des foules, montrant une poitrine qui doit avoir croisé bien des baisés mais qui est vieilli par le temps...

" As-tu entendu, ma chèèère ?"

Sa voix est pincée et hautaine, comme doivent l'avoir toutes les hautes dames de ce monde, montrant une supériorité autre que vestimentaire.

"Cette jeune pianiste viendrait de quelquess quartiers défavorisés !
- Noon, est-ce vrai ?"

Quel jeu d'actrice ! Sa voix outrée égalerait sans doute le plus piètre des acteurs...

" Il semblerait que la petite protégée de M.Sticrift ne baigne pas dans la même aisance que nous...
- Quel dommage ! Elle joue si bien. Quel est son nom déjà ?
- Riselen... Rien de bien aristocrate...
"


Quelles sottes... En effet, c'est le nom que je donne aujourd'hui, celui pour qui la prononciation se ramène à ma personne. Je t'emmêle ? L'alcool sans doute... J'ai du un peu trop boire pour ce soir. Aucune importance. Ce que je vais me permettre de rajouter, c'est que ce n'est pas mon vrai nom. Mon vrai nom, c'est De Riveprofonde un nom ô combien plus chic, tu ne penses pas ? Qui ravirait sans doute ces bonnes dames. Mais je ne le donne plus, il n'est plus miens. Souviens-toi juste de Riselen ce sera suffisant. Bon, maintenant, un autre verre, s'il vous plaît !


Je suis sincèrement navrée pour la soirée d'hier... J'avais trop bu, et je n'arrivais pas à m'arrêter... C'est stupide, ne pensez-vous pas ? L'image que j'ai donné de moi n'a pas du être très flatteuse, veuillez m'en excuser. Hier... Je ne sais pas ce qui m'a pris... Enfin, passons... Nous en sommes à... Mon Prénom ? Très bien, allons-y.

Un bar. Décoré de manière plus ou moins maladroite, quelques affiches étaient misent ici et là, quelques vielles lampes poussiéreuses donnaient une lumière rare dans une salle plongée dans la pénombre. Les tables étaient éparpillées dans la salle, avec des gens qui parlaient en consommant un verre. Derrière le bar se tient un homme grand, avec une large cicatrice couvrant son visage. Il est brun, les cheveux en arrière et mal rasé. Sa carrure et sa cicatrice laissent penser que barman n'est pas son premier métier.

" Que je te parle d'elle ? Pourquoi je te renseignerai ?!"

Sa voix est grave et rauque. Il ne fait pas bon de se frotter à lui et plus que l'hypothèse qu'il exerçait un autre métier, on viendrait presque à penser que c'est en protégeant ces vedettes qu'il est comme ça.

" Bon, qu'est-ce que tu veux savoir sur elle ? Son prénom... Ah... j'hésite... J'aime pas trop donner son prénom à des gens qu'je connais pas... Bon, t'as pas l'air d'un mauvais bougre... Ce joli p'tit brin de fille se nomme Cérès"


Vous avez eu de la chance, il surprotège un peu les gens qui viennent chez lui. Il est très gentil, son apparence n'est qu'un leurre pour qui il est réellement. Mais sachez qu'il vous a donné une information correcte, mon prénom, c'est bien Cérès. Bien que j'aie changé de nom, je n'ai pas trouvé bon de changer de prénom, c'est ainsi. Je ne crois pas être quelqu'un de très logique au fond.


Ne cherchez pas deSurnom... Je ne vais pas vous laisser chercher quelque chose qui n'existe pas, je ne suis pas suffisamment mesquine pour ça, cherchez donc autre chose. Quoi que c'aurait pu m’amuser... Non, maintenant, c’est trop tard, allons, la suite.


Alors vous re-voilà ! Ça fait un moment que je ne vous avais pas vu, je commençais à croire que ce n'était plus nécessaire de venir, que je vous avais lassée. Alors, aujourd'hui, qu'avez-vous trouvé ? Mon....Age ? Est-ce là ce qui vous intéresse vraiment ? Bon, je vous ai dit de vous renseigner... je n'ai évidemment pas précisé sur quoi, c'est ma faute. Faîtes moi voir.

De nouveau, une fête huppée apparaissait. Une salle, décorée sans trop de fioritures, sans trop d'artifices, montrait ses charmes aux personnes présentes. Un grand chandelier en cristal, mis en valeur par quelques peintures murales, éclairait la salle d'une douce couleur blanche. Les gens parlaient, les gens buvaient, tout était normal. Deux gentlemen parlaient tranquillement, à l'écart de la foule, humidifiant de temps à autres leurs lèvres avec le champagne qu'ils tenaient en main.

" L'avez vous vu ?
- La demoiselle au bras du baron ? Nous l'avons tous vu !
- Comment un vieux comme lui, peut-il se retrouvez avec une jeune femme comme elle ?
- Car vous savez son âge ?
- J'ai entendu dans les 27 ans je crois.
- Quel gâchis !
"

Puis les deux hommes s'humidifiaient les lèvres, une fois de plus.


Je me demande sincèrement comment ils l'ont su. Ce n'est pourtant pas à tout le monde que je le dis mon âge, ça ne se demande pas à une Lady ! Et j'aime rappeler ce principe fondamental selon moi. Encore que je n'ai pas honte de mon âge. J'ai atteint ce que je considère être le meilleur : je ne possède plus ces désastreux problèmes de peaux que possèdent les adolescents et mon corps est parfaitement bien développé autant gracieusement que voluptueusement . Et je ne souffre pas encore des tumultes de la vieillesse : pas de rides qui ternissent mon visage, pas de seins tombant misérablement... Et je considère également que je commence à avoir une certaine expérience, pas comme ces minettes qui se prétendent adulte, avec leurs grands airs et leurs talons, alors qu'elles n'ont même pas encore réellement ouvert les yeux sur le monde tout comme un nouveau-né. Mais bon.
Enfin, j'estime que mon âge ne vous apprend pas grand chose, après tout, il change chaque an.



Ah ? Vous avez aussi mon Jour de naissance : ?

Même salon, mêmes hommes qui venaient de finir leurs verres. Ils les regardaient, désespérément vide, avant de jeter un rapide coup d’œil au serveur le plus proche. En passant sur la foule, ils tombèrent sur la demoiselle qui tenait compagnie au baron.

" Quelle femme...
- Avez vous vu sa robe ? Je ne pourrais jamais en offrir une pareille à ma femme...
- C'est le Baron qui lui à offert.
- Vraiment ?
- Oui. Pour son anniversaire. C'était hier, le 21 juin."

Ils se mirent à scruter un moment la jeune femme. Examinant courbes, chute des reins et... et...


Mes seins ? Quel bande de pervers ! Ils sont mariés en plus. Et ont de très jolies femmes ! Enfin, je ne vais pas les blâmer longtemps. J'aime bien être remarquée. Bon, revenons en à ma date de naissance. Oui, c'est bien le jour de l'été. Ça me convient : je suis bonne vivante, chaude et conviviale comme l'été. Enfin, je vais pas vous en dire trop non plus. Ce ne serait pas drôle si je vous révélai tous sur moi, pas vrai ?



Non, vous avez vraiment fait des recherches sur... Mon Sexe ? J'estime que ça se voit comme ça, non ? Nettoyez-vous les yeux mon vieux ! Regardez-moi quelques secondes, tout chez moi est parfaitement naturel : ces courbes qui plaisent tant, cette chute de rein, cette poitrine... Je suis une femme, je vous le dis, pas la peine de me montrer quoi que ce soit. J'ai tous les atouts, du meilleur au plus mauvais, du plus avantageux au plus problématique, du plus attirant.... Bref, j'ai tous les atouts féminins. J'ose espérer qu'il n'y a plus de doute dans votre esprit, je le prendrais mal je pense.
Non, rassurez-moi, vous en avez vraiment douté ? Bon, c'est vrai que l'on voit pas mal de trucs en ces temps qui courent. Mais tout de même !


Bien sûre que non, je ne suis pas fâchée d'hier. Bien sûr que non. Enfin, passons s'il vous plaît. Quelle est votre prochaine question. Ma Race : ? Oui, là, je ne peux nier que la question est intéressante. Surtout en ce moment où se mêlent les vivants et les non-vivants. Bon, faîtes moi voir ce que vous avez recueilli.

Le visage d'un homme apparaît. L'homme a à peu près la quarantaine, il est certainement aristocrate : il possède une puissante mâchoire où pousse un petit bouc, une épaisse chevelure noire, parsemée de quelques cheveux blanc, plaquée en arrière sur sa tête, un sourire de dandy éclaire son visage, des petits yeux noirs scrutent la personne qui lui parle. Un regard méfiant qui se transforme vite en un visage mélancolique, doux et rassurant. Enfin, ses lèvres se mettent à bouger.

" J'aime... Sentir sa chaleur contre moi, j'aime... la sentir trembloter contre moi."


Ah lui. Il était adorable. Trop adorable. C'est pourquoi j'ai préféré partir. Je lui faisais du mal, je n'aimais pas ça... Désolée. Ce n'est pas le moment. Donc, cette information vous révèle quoi... Que je ne suis pas morte. Oui, c'est un bon point. Je ne suis ni vampire, ni spectre... Ni goule... Ensuite ?

Un autre visage apparaissait. L'homme était gras, son menton premier était noyé dans son double menton, des petits yeux regardaient, l'air méfiant ce qui se passait autour de lui, le front gras, presque dégarni, l'homme affichait une soixantaine d'année. Sans doute. Chaque fois que ces lèvres bougeaient, ses mentons faisaient de même. Il respirait fort et bruyamment.

" Cette garce ! Elle m'a laissé alors que sa mère me l'avait promise ! Mais... Vous la connaissez ? Si c'est le cas, dîtes-le moi, elle est mienne, elle m'appartient !"


Ce gros lard, toujours aussi large. On verra bien si vous arrivez à savoir qui il est, quoi que sans doute savez-vous déjà. Bon, je pense que c'est l'indice "mère" qui vous a intéressé et qui vous a amené à me montrer ça. Oui, j'ai une mère, je ne suis donc pas une OGC.
Aujourd'hui, nous somme jour de pleine lune, et oui, je suis là. Pas Zoothrope donc. Et comme je m'en suis vantée hier, tout est naturel. Bon, besoin de quoi en plus ? Je suis humaine. Simplement humaine.


Que veux-tu savoir maintenant ? Oui, je peux te tutoyer ? Presque une semaine qu'on se fréquente ainsi, je peux te tutoyer à présent ? Bien. Donc ? Une info ? Mon Clan : , hein ? Ah, la question qui fâche. Et bien oui... Puis-je suffisamment te faire confiance pour te confier ça ? Cette information pourrait me mettre en danger, comprends le bien. Comment vas-tu réagir ? Que vas-tu faire en le sachant ? Hummm... Bon, aller, laisse moi voir, je te dirais quand même. Tu n'as pas l'air d'être un mauvais bougre. Mais dis-moi que jamais tu ne me trahiras. Hé ! Mais cette fille au piano... C'est... C'est moi ? Ah ! J'étais bien plus jeune !

L'image se formait. Doucement, une jeune femme apparaissait. Elle était assise au piano et jouais un requiem, ses doigts bougeaient avec agilité, enchaînant à merveilles les notes. L'air concentré, les habits communs, elle regardait le piano fixement. Petit à petit, autour d'elle se formait un décor, une salle de réception richement décorée où dansaient quelques personnes. Ces vêtements devenaient plus beaux et plus riches. Et doucement apparaissait un homme, assis au coté de la jeune femme. Il la regardait, lui passait la langue sur le visage. Elle fermait les yeux, l'air dégoutté, mais continuait de jouer. Puis de nouveau, le décor s'effaçait, les vêtements retrouvèrent l'aspect premier de cette scène. L'heure retentit de la vielle pendule, Cérès fit une fausse note et se mit à trembler des mains. Elle s'approcha d'une grande vitre de sa boutique et regarda le ciel.
Ensuite, une coupure de journal montra l'homme mort. Tué par ce qui semblerait être la rebellion, avec plusieurs autres hommes. Deux, pour être précis. Trois morts des Onzes dans une explosion d'aéronef. L'information avait bien payé. Mais... La rebellions avait aussi payé.


Comment tu connais ça toi ? Ça date quand même ! Je devais avoir une vingtaine d'années à ce moment là ! Tu m'observes depuis tout ce temps ou bien ? Huum... Je préfère pas savoir en fait. Bon, commentons. Je pense que tu crois avoir à faire à une rebelle, non ? Bon, c'est... C'est le cas. Ce jour là, suite à quelques informations que j'avais glané, et avec d'autres informations, on avait été au courant de ce déplacement des Onzes. Moi, je ne suis pas sportive. Mais j'ai un physique avantageux. J'ai des manières que d'autres n'ont pas à cause de mon ancien rang d'aristocrate. Je sers d'espionne pour la rebellion. Je fréquente les hautes sphères de la société, j’ai des relations, des amis bien placé, je m’en sers pour aider la rebellions où alors j’ai quelques mécènes, des gens qui me donnent de quoi vivre, des gens qui payent pour avoir une jolie poupée comme moi au bras, et bien, cet argent sert à financer la rebellions. Enfin, on ne peut pas dire que je fournis grand chose, j'ai ma couverture à préserver, et pour ça, je dois dépenser beaucoup. Et on ne peut pas dire que j'ai des revenus très réguliers.


Dernière édition par le Dim 15 Juil - 20:08, édité 5 fois
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Cérès Riselen
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:04

Tu as également ma Profession ? Oui, c'est normal en fait... Rien que dans ce que tu m'as déjà montré, je pense que tu sais à peu près tout de ce que je fais. Bon... On fait quoi ? Tu me montres, je dis directement ? Bon, je vais le dire et donner quelques explications en plus, ce sera plus simple.
En fait, mon vrai métier, c'est apothicaire. J'achète du vieux, je revends. J'ai une boutique dans les quartiers hauts, mais très proche de la limite avec les quartiers bas. Plus c'est haut, plus c'est coûteux ! Je peux pas me permettre d'avoir une boutique plus en haut. C'est une petite boutique, certes, mais elle est agréable quand même. On ne peut pas dire que ça me rapporte énormément d'argent, mais ça me suffit pour vivre.
Après, je joue du piano pour arrondir mes fins de mois. Et parce que j'aime ça également. Je joue également lors des réceptions où l'on m'invite. Enfin, ces fois là, comme c'est plutôt considéré comme un honneur de jouer, je suis rarement payée. Mais ça me fait entrer dans les hautes sphères, ça me fait avoir des relations bien utiles pour la rébellion.
Enfin, je ne sais pas si c'est considéré comme un métier, mais je vais quand même le dire, c'est un revenu également. Je drague. Je m'approche de quelques personnes aux portefeuilles bien garnis, et je vois la suite. Des fois, on me paye pour être la compagne d'un soir dans les réceptions, d’autre fois, on me paye pour tenir compagnie un soir ou même on me paye pour se servir de moi comme objet. J'ai déjà eu des femmes qui m'ont payée pour aller courtiser leurs maris et pour ensuite les laisser tomber comme des moins que rien, pour que leurs gentilles épouses viennent les réconforter. J'accepte toutes sortes de marché.
Après, mon travail au sein de la rébellion c'est tenter de me faire des relations bien placées, glaner un maximum d'informations... Je suis prête à tout pour ça. Pour la rébellion, je veux bien devenir une catin de luxe, ça m’est égale.


Tu veux me montrer monLieu de vie ? Bah, est-ce vraiment nécessaire ? Je veux dire, tu vois bien où j'habite, non ? Bon, tu as fait les recherches, je t'ai fait une fleur avec ma profession où je t’ai tout dit, tu aurais aussi bien put ne faire aucune recherche, il n’empêche que je t’ai tout dit. Aller ! Finit les fleurs ! On redevient sérieux avec ces petites recherches, tu es d'accord ? Alors ? Qu'as-tu trouvé ?

Les images se succédaient les une après les autres. Sitôt on voyait Cérès dans les beaux quartiers de la ville haute, sinon, on voyait le quartier zéros. Un garage, un bar, voilà les lieux qui s'affichaient. Ce même bar où elle venait souvent siroter ce cocktail que ce petit jeune préparait. Un cocktail doux à la jolie couleur caramel dont elle raffolait. Des goûts subtilement fruités et délicieusement alcoolisés. Elle le préférait à tous les alcools coûteux qu’elle consommait parfois, lors des réceptions auxquelles elle participait. On la voyait également à quelques réceptions où quelques décors s'affichaient et défilaient tandis que la salle tournait. Tantôt le style était baroque, tantôt renaissance et quelque fois moyenâgeux. Et l'image cessa.

Oui, tu as trouvé juste. Je suis la plupart du temps à Hochstadt. Je fréquente le quartier haut et le quartier 0 principalement. Mais je voyage pas mal, mes relations sont un peu partout, je vais souvent entretenir la flamme qui les habite, celle là même qui fait qu'ils m'invitent dans ces soirées mondaines où j'arrive à me procurer tant d'informations. Après, comme ces soirées ne sont pas toujours très sûres, j'ai avec moi, une arme indispensable. Bien oui ! Qui pourrais-je rencontrer dans les rues ? Je ne sais pas, je préfère m'assurer que j'arriverais là où je vais vivante. Mon arme, c'est cette petite bouteille de parfum. Je vaporise mes ennemis avec. Innocent, n'est-ce pas ? Oui... Sauf que dedans cohabite un savant mélange d'eau bénite et de poivre. Le poivre, c'est pour le vivant, l'eau bénite, pour les non-vivants. Quoi que sur les androïdes ce produit ait une utilitée en somme toute relative. Mais je n'ai pas rencontré plus de problème que ça, donc, je m'en contente. Ma boutique ensuite se trouve peut-être dans le quartier haut, encore que c'est très proche de la limite du quartier 0... J'y ai un petit appartement d'ailleurs. Vraiment petit, mes journées sont suffisamment remplies pour que je n'y aie pas à passer trop de temps. J'y dors, j'y fais mon hygiène, je prends soin de moi, j'y mange également, mais c'est tout. Et il m'arrive même des fois de dormir dans ma boutique elle-même. J'y ai un lit ancien très confortable quoi qu’un peu petit... Vous saviez qu’ils dormaient assis à une certaine époque vous ?



Ah ! Je vois que l'on a finit de jouer maintenant ! Nous entrons dans le vif du sujet ce soir, n'est-ce pas ? Mon Physique ! Allez-y, je suis curieuse de voir quelle image tu tiens de moi... Attention d'en prendre une flatteuse ! Attends voir... Mais ! Mais c'est juste ce que tu vois là ! C'est assez bien pour toi de me voir juste accoudée à un bar ? Bon, bon, bon, soit... Alors, que vois-tu ?

L'image d'une femme se dessinait. Celle ci était accoudée à un bar et regardait droit dans les yeux celui qui la scrutait. Elle était de taille moyenne, fine dans l'ensemble, bien qu'elle dévoilait quelques formes bien agréables à la vu. De longues jambes étaient appuyées sur la chaise, à la fois fines et délicatement courbées. Un popotin rebondit où aimaient sans doute se balader quelques mains était assis sur ce même tabouret, chanceux tabouret aux vus de certains regards, et laissait aussitôt place à une taille fine. Elle arborait également une poitrine joliment fournie, peut-être était-ce la première chose que l'on remarquait chez elle. Elle ne faisait, il faut bien le dire, rien pour s'en cacher. Tout son corps n'était formé que de diverses courbes plus aguichantes les unes que les autres et qui ravissaient le regard de ces messieurs. Voir même de ces dames. Ces deux bras était légèrement fins et longs, laissant place à deux mains fines et délicates.
La tête non plus n'était pas vilaine. Des traits doux dessinaient le contour d’un visage fin et ovale. De fines lèvres couleur rosées sans maquillage étaient présentes, affichant bien souvent naturellement un petit sourire en coin. Un nez fin et légèrement relevé trônait au milieu de son visage, sans pour autant être disgracieux. Elle avait également deux yeux marron clair agrémentés de quelques poussières dorée, qui montraient un air tantôt calme et doux, tantôt pervers ou tantôt malsain et manipulateur. Son regard dévoilait tout d'elle. Savoir lire dans les yeux, c'était la comparer à un livre ouvert. Enfin, ces cheveux tombaient sur ses épaules, ils étaient détachés ce soir là, légèrement ondulés par une fête la veille, d’un châtain clair. Facile à coiffer, ils arboraient tour à tour des coiffures simples ou complexes, c'était dépendant de la situation. Comme pour la quantité de maquillage.
Ses habits variaient selon la tendance du moment. Elle savait mettre quelques robes riches et lourdes lors des banquets, mais elle savait également s’habiller plus simplement pour tous les jours. Un simple pantalon d'un tissu satiné moulant marron, une veste en cuir, un chemisier blanc et un nœud au niveau de cou... Elle aimait également le « simple » selon elle. L'important, avant toute chose, c'était que ses tenues ne dissimulent pas ou peu ces atouts qu'elle mettait en avant bien souvent. Chaque vêtements avaient tout de même de quoi montrer sa poitrine. C'était un minimum.


Oui, je crois que ça me correspond bien ce que tu m'as fait voir. Ai-je besoin d'en rajouter plus . Je ne pense pas. Aller, passons au point suivant.

Que veux-tu savoir de moi à présent ? Ah non... Mon Caractère : ? Je ne sais pas si c'est une bonne idée, c'est personnel, tu connaîtrais tout de moi, ce serait ennuyeux ensuite, non ? Tout connaître d'une personne... C'est chiant. Ne pas s'attendre à la suite, ça c'est intéressant : les imprévus ! Non ? Tu veux quand même savoir ? Alors vas-y, montre-moi plein d'image, je te dirais un peu le reste après. Oh ! Pas tout ! Tu garderais ainsi un peu de surprise, ce sera bien plus intéressant.

Première scène. On voyait encore une des ces fêtes chics où les gens s'y entassent pour prouver leurs fortunes et richesses. Plusieurs dames étaient là, en train de discuter. Une était étrange : habillée plus simplement que les autres, une coiffure plus simple que les autres, elle tentait de dire quelque chose à ces dames sur-maquillées, aux robes affriolantes couvertes de froufrou et de dentelles, mais n’y arrivait pas. Doucement mais sûrement, les dames refermaient le cercle en oubliant d'inclure la jeunette timide. Celle ci faisait le tour, sautillait sur la pointe des pieds, mais rien, elle ne faisait pas parti de ce cercle d’ami. Elle ne faisait parti d'aucun cercle d'ami. Amèrement, elle se dirigea vers le bar où se tenait déjà une femme. Cérès. Les deux se croisèrent du regard. Mais enfin, la timide s'assit dans un coin et regarda tristement la table.

" Quelque chose ne va pas ? Se renseigna Cérès
- Si, tout va bien ! Si ce n'est... Si ce n'est que je n'existe pas."

Le regard n'avait pas bougé, fixant toujours la table. Elle se demandait pourquoi elle avait répondu ça, après tout, une inconnue s'en ficherait pas mal, pas vrai ? Elle soupira quand elle sentit la main de sa voisine de table lui toucher l'épaule.

" Allez vous repositionner près des dames de tout à l'heure, je reviens." finit par chuchoter cette dernière.

À ce moment là, la demoiselle ne sut pourquoi, mais elle obéit. Simplement. Pourquoi ? Ce n'était sans doute que quelqu'un qui tentait de lui jouer un tour ! Oui... Mais pourquoi pas. Se repositionnant vers ces dames qui l'avait ignorée tout à l'heure, elle se remit à chercher son inconnue, se tournant pour tenter de l’apercevoir, comprendre. Mais personne. On s'était joué d'elle. Au moment où elle recommençait à se diriger vers le bar, elle l'aperçut, son inconnue, qui la regardait, sortant d'entre deux hommes.
L'inconnue se dirigea vers la jeune femme et lui dit :

" Tu étais là ma chérie ?"

Et doucement, l'inconnue saisie le visage de la jeunette, lui effleura les lèvres avec les siennes et l'embrassa sur la bouche. Dans un premier temps, la timide jeune femme émit quelques gémissements de protestation et tentait de sortir de l'étreinte forcée, mais petit à petit, elle se laissa faire et mit de sa volonté dans cette douce étreinte. Les mains sur la taille, elles se reprochaient l'une de l'autre. Tous les regards étaient figés sur la scène, personne n'arrivait à penser à autre chose, le silence s'installa, même les bruits des souffles se turent. À couper le souffle. Enfin, Cérès s'écarta et sourit tendrement.

" Te voilà reine de soirée..."

Lui chuchota-elle au creux de l'oreille. Enfin, elle disparut, laissant sa compagne d'un soir seule au milieu de tous les regards. Ces amies la firent alors entrer dans leurs cercles et la harcelèrent de question. Enfin, elle n'était plus inexistante.

La scène changea. On vit Cérès habillée simplement qui se promenait dans la rue, avec une amie à elle. Une prostituée la nuit, une femme comme toutes les autres le jour. Elles discutaient toutes deux tranquillement, racontant chacune leurs petits déboires, leur petit moment de rire, quand un jeune homme passa entre les deux demoiselles, mettant au passage ses mains sur le postérieur respectif de chacune. Cérès se retourna brusquement en hurlant :

" Tu te crois où con**** !
- Allons Melle la prostituée, on fait pas tant de manière la nuit..."

Elle regarda son amie qui rougissait. Un client de cette dernière. Mais elle ! Elle ne fréquentait pas ce genre là ! Il y a quelques secondes, elle riait de bon cœur, mais à présent, c'était différent. Elle n'était pas du genre à se laisser faire. Cérès prit son sac du bout des doigts et donna un violent coup dans la tête du jeune homme.

" Les prostituées ont bien plus d'honneur et de savoir-vivre que toi, imbécile !"

L'homme se retrouva allongé au sol, saignant du nez. Son amie la regarda dans les yeux et lui demanda, la voix tremblante :

" Qu'as-tu mis dans ce sac ?
- Une petite brique..., répondit Cérès en se réajustant les cheveux, s'il t'embête promets-lui que je reviendrais m'occuper de ces bijoux de famille !"

Les deux jeunes femmes se remirent à rire innocemment comme s'il ne s'était rien passé.

Nouvelle scène. Cérès apparaissait, un sourire malin aux lèvres.

" Vraiment ? On parie ?"

Les images s'effacèrent aux profits de nouvelles images. On la voyait rire, on la voyait triste, souriante, en colère... On la voyait sûre d'elle, on la voyait rougir, s'enflammer...


Bon, bon, ça ira avec les visions... Je vois que t'en sais un paquet sur moi. Bon, je vais tenter de remettre ça dans un ordre logique. Je vais dire comme ça me vient, ça sera plus simple pour moi.

Par où commencer ? Huum... Bon, dans ce que tu m'as montré, que peut-on voir ? Je déteste que l'on ne reconnaisse pas l'existence des gens. L'ignorance, l'indifférence, je n'aime pas ça. C'est pourquoi j'ai aidé cette fille. Quoi ? C'est quoi ces yeux ? Si ! Je l'ai aidée ! Je joue beaucoup sur la provocation. Je vois comment les gens me regardent, pas la peine de faire l'innocente. Je ne suis pas non plus très intelligente, sans être stupide non plus, j'en suis consciente, donc, je joue avec ce que j'ai. Bon, je sais quand même me débrouiller, dans le jeu de la séduction, je m'en sort très bien. Je réfléchis, par contre, peu aux conséquences. Après, j'ai un naturel assez joyeux, j'aime rire, m'amuser, on n'a qu'une seule vie, il faut en profiter. J'ai un naturel positif et un poil naïf. Mais je n'aime pas me faire marcher sur les pieds, je chercherai toujours à montrer que j'ai du caractère, bien que je sois une femme. Y'a pas de raison. J'ai un assez franc parlé et il m'arrive de blesser les gens parfois. Quoi que je tente d'éviter. Je sais mentir et revêtir un autre rôle, je suis un poil manipulatrice, et ça, peu de gens s'en aperçoivent, sauf mes amis, mais eux, je les laisse tranquille, je suis juste leur amie. On lit facilement dans mon regard, comme je lis dans le regard des autres quand ils sont intéressés par moi. J'aime séduire et être séduite. D'ailleurs, on me dit perverse... J'aime dire que je profite à fond de ma vie. Nan, mais ! Ils s'imaginent quoi ? Que c'est en étant coincé qu'on vit bien ? J'aime les gens qui ne se voilent pas la face, ceux qui vivent en assumant entièrement ce qu'ils sont. C'est pour ça que je suis franche avec moi-même, avec les autres. J'assume tout en moi, mes défauts, mes qualités, et je vis franchement, je suis vive et très extravertie, j'aime qu'on me remarque. Huummm... Que dire de plus ? J'aime beaucoup jouer, parier, et gagner. Je sais évidemment admettre ma défaite, je suis de bonne foi, mais gagner, c'est toujours plaisant. Je crois que ça suffira pour que tu saches qui je suis. Il y a peut-être des détails que j'oublie, mais je ne pense pas que ce soit très important.


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Cérès Riselen
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:05

Ce petit jeu commence à me lasser, pas toi ? Ah, bon, bon, je sais, c'est moi qui l'ai lancé, alors je continuerais jusqu'aux bout, alors allons-y, soyons fou ! Alors, qu'as-tu trouvé pour mes "Don " ? Bien que je n'aime pas l'appellation...

Des scènes se formaient, floues et rapides, mais on pouvait tout de même deviner de quoi il s'agissait. On voyait un piano qui s'affaissait pour voir Cérès elle-même somptueusement habillée, puis plus modestement habillée, on pouvait voir son sourire enjoliveurs et ses différentes approches pour différentes personnes.

Bon, je dois me débrouiller avec ça, j'ai bien compris ? Ah la la, je te mâche le travail là... Bon, le piano : Oui, je joue très bien du piano, depuis petites, c'est venu naturellement, c'est une chance, ça me détend. J'aime ça. On m'apprécie pour autre chose que mon physique. Oui, des fois, je trouve ça gênant que l'on ne me considère que comme une jolie poupée. Le piano change la donne. Bon, autre don, mon physique ? Ouiii, c'est pas faux. Ça m'est très utile, je le reconnais bien. Et même si je ronchonne des fois contre les mains un peu trop baladeuse à mon goût, je dois reconnaître que c’est plus une qualité qu’un défaut. Les dernières images doivent vouloir dire... Que je sais être changeante ? Non, c'est pas ça... Bon, expliques toi, peut-être ? Hein ? Ma capacité à analyser les gens ? C'est pas de l'analyse ça, j'arrive à comprendre comment je dois approcher les gens... Sans dire que je sens leurs aura, selon leurs comportements, j’avise. C'est important pour ce que je fais aussi. On pourrait définir ça comme... Une bonne capacité d'adaptation. Mais je crois que c'est tout ce qu'on peut dire, t'es d'accord avec moi ?

Pour une sorte de Pouvoir spécial ? Bon, là, je vais te le dire tout de suite. Ça prendrait un temps que tu comprennes vraiment ce qu'il en est. Bon, ce sont mes yeux. Quand je regarde quelqu'un, je peux entendre des murmures de pensées. Si je me concentre suffisamment, je peux entendre des voix. S'il est d'accord, je vois des images. D'où le fait que je perçoive ce que tu m'envoies en scène. Il y a des soirs où je n'arrive à rien du tout. Et des soirs où j'entends trop facilement et je n'arrive plus à gérer.
Ce pouvoir ne fonctionne pas sur... Les androïdes... Sur les gens avec une forte volonté et qui ne sont pas consentants, je n'entends que des murmures inaudibles... Sur les morts c’est assez étrange, je n’arrive à voir que les dernières choses qu’ils ont vu de leurs vivants. Avec la condition « consentant ». Ah et évidement, il faut que la personne soit dans mon champ de vision. Quelqu'un qui hurle intérieurement qu'il veut me tuer mais qui est dans mon dos... Bah je n'entendrais rien.
Car attention, ce que j'entends ce sont les pensées superficielles, ce que pensent les gens là, tout de suite. Je ne lis pas dans l'esprit. Et "j'entends" avec la même intensité que ce que pense ma victime. Plus elle pense fort, plus c'est audible.

Mes Relations ? Oh, vaste sujet... J'ai les relations amicales, celle que j'apprécie réellement, ce sont quelques personne de la rebellion, quelques filles ou garçons, mais on ne peut pas dire que je croule sous un nombre incalculable d'ami. J'ai pas mal de relation amicale, oui... Mais ce que j'appelle vraiment ami... Non, là c'est plus rare, mais ces rares personnes, j'y tiens farouchement.
Et il y a les relations pour le travail. Travail... Un bien grand mots en fait. Disons que je les divise en 3 catégories. Il y a les personnes que je fréquente juste parce qu'elles sont une possible source d’informations et ceux que je fréquente pour la relation qu’ils m’apportent en me faisant entrer dans des sphères toujours plus hautes. Soit parce que je suis une bonne pianiste, soit parce que je suis une jolie poupée. Voilà... Qui ? Les troisièmes ? Ah, eux... C'est juste parce que je les apprécie que je les fréquente. Ça va du jeune homme très gentil aux hommes plus âgés qui sont juste heureux que je joue pour eux. S'ils m'appellent, même si je dois voyager de nuit et traverser les Schwefelsländers, je viendrais pour eux. Les deux autres catégories, ils peuvent aller voir ailleurs si j'y suis !

Bon, je commence à comprendre que tu en sais pas mal sur moi. Ça te satisfait ? Quoi ? Tu veux savoir d'où je viens ? Ma vie, mon Histoire jusqu'à maintenant ? Oui, je pourrais te raconter. Bon, je vais te le raconter. Écoutes bien, je ne le répéterais pas. Je vais te raconter quelque événement important pour moi. L'histoire commence paaaar...

[i]"Voulez-vous prendre pour époux Garry Sompteur pour l'aimer fidèlement dans le bonheur ou dans les épreuves, tout au long de votre vie et ce jusqu'à ce que la mort vous sépare ?"

Je serrais fort le bouquet de fleur dans mes mains, il me semblait que l'assemblé se tenait à des kilomètres de moi, que tout ça n'était qu'une autre de ces rêves stupides que je faisais quelque fois. Je sentais la sève contre mes doigts, je sentais que le bouquet tombait en morceaux. Je regardais fixement le sol les pieds du prêtre en me demandant ce qu'attendait la mariée pour dire oui, je n'en pouvais plus de cette cérémonie moi ! Qu'elle finisse !

" Voulez-vous prendre pour époux Garry Sompteur pour l'aimer fidèlement dans le bonheur ou dans les épreuves, tout au long de votre vie jusqu'à ce que la mort vous sépare ? Répondez s'il vous plaît !"

Je levai la tête brusquement, je regardai autour de moi, à ma droite se tenait un homme habillé comme un pingouin, âgé de ces cinquantes ans alors que je n'en avais même pas vingt. Il me souriait de son visage gras, les gouttes de sueur perlaient sur son visage rougi, être debout constituait pour lui déjà un effort en soit.
Puis, je regardai mes mains, gantés de blanc, j’étais habillé d’une belle robe blanche, agrémentée de dentelles et de froufrou et je réalisais. La mariée, c'était... c'était !

Puis un noir, je ne voyais plus rien. J'entendais juste les cris autour de moi

" Elle s'est évanouie ! Mais aidez-moi à l'emmener dans sa chambre !
- C'est l'émotion, pauvre enfant.
- Le mari à bien de la chance, elle est superbe malgré son jeune âge.
- S'évanouir à son propre mariage, en voilà une nouvelle bien cocasse !"

Oui, cocasse. Je trouvais surtout cocasse qu'on me force à épouser ça, juste à cause de l'argent.

Doucement, je sombrais dans une douce inconscience où ni les regards, ni les voix ne pouvaient m’atteindre. Je ne me souviens plus des rêves que j'ai fait à ce moment, là, je ne me souviens plus non plus combien de temps j'ai dormi, laissée seule dans une chambre, toujours est-il que j'ai finit par me réveiller.
La chambre écarlate, c'est comme ça que je nommais cette pièce. Elle était simple, habillée seulement d'une vielle commode, d'un lit en baldaquin d'où pendant d'épais et lourd tissus rouges, un grand tapis écarlate était posé sur un parquet de bois très glissant car trop lustré, une unique fenêtre laissait rentrer la lumière au travers de légers rideaux rouges et enfin, la pièce était emmurée de tapisserie rouge qui abordaient quelques motifs vaguement floral.

Moi je pensais que je devais ressembler à une tache blanche dans une atmosphère rouge. J'avais toujours le bouquet en mains, je le levai doucement, regardant maladroitement les quelques roses blanches dont il était composé, accompagné de lis.

" Symbole de pureté..."

Je soufflai et jetai le bouquet à terre. Je me sentais misérable et terriblement seule. Et je me demandais pourquoi il n'était pas venu. Au moment où une larme commençait à des former sur le coin de mon oeil, j'entendis la porte s'ouvrir. Je me crispai. Peut-être ? Je reconnus la voie pincée de ma vielle mère. Non, ce n'était celui que j'attendais.

" Enfin réveillée ? Petite sotte ! Qu'est-ce qui t'a pris ?"

Je ne relevai pas la tête, continuant à admirer le plafond teinté de rouge par les reflets de la lumière que filtraient les rideaux.

" Je suis désolée mère...
- Ton futur époux essaye de détendre l'atmosphère, dépêches toi de nous rejoindre tant que le prêtre est là.
- Oui, mère.
- N'oublies pas pour qui je fais tout ça.
- N'est-ce pas pour vous et que votre ruine cesse ?"

Ma visite partie en claquant la porte. Je soufflai de soulagement qu’elle n’ait pas eu envie de continuer la dispute. Je sais que j'aurais cédé face à elle. Rien que cette pensé me menait dans une grande lassitude. Je passai mon mouchoir sur mon front, pour tenter d'enlever un peu de la sueur qui se formait sur mon visage. J'avais chaud, je ne me sentais pas bien. J'avais l'impression d'étouffer. Je pris une grande respiration et demanda au mur :

" Combien de temps comptes-tu encore te cacher ?"

Je fermai les yeux et me replongeai dans mon passé, dans l'année de mes onze ans pour être exacte. Je ne sais pas pourquoi j'y pensais, et je ne sais pas comment cette scène pouvait me revenir avec tant de clarté alors que cela datait d'il y a 8 ans déjà. Mais je me souviens pourtant de tout.


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Cérès Riselen
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 0:06

De la solitude que je ressentais à ce moment là, de l'amertume que j'avais dans la bouche, de la couleur dorée du verre que j'avais en main. Je le regardais. Je me demandais si...

* Si je le bois, va-t-on se fâcher contre moi ?*

Je regardais à droite, à gauche, personne ne me voyait. Tous étaient autour de mon frère aîné, de sa superbement riche fiancée, de ma mère qui gloussait de plaisir de se pavaner dans une robe qui faisait mourir d'envie ces amies, comme elle les appelait. Moi, personne ne me voyait. Ni l'homme qui venait de me bousculer, ni le barman qui avait juste vu quelqu'un s'installer et qui m'avait servit un verre, ni ma mère qui ne m'avait même pas présenté à qui que ce soit.

Je n'existais pas. Je n'existais aux yeux de personne. Là, maintenant, s'il m'arrivait quelque chose, les gens le remarqueraient-ils ? Je serrais le verre dans ma main. Quand j'entendis une voix :

" Hééé ! Attends une minute !"

Quelqu'un ! Quelqu'un allait me fâcher d'avoir de l'alcool ? Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais tendue, et j'attendais. L'homme à qui appartenait la grosse voix se posa à coté de moi, sans me lancer un seul regard. Je tenais toujours mon verre à la main et je l'entendis continuer.

" Attends, tu veux pas me donner le bouchon de champagne que t'allais jeter ? Je les collectionne !"

L'inexistence. Il ne s'intéressait pas à moi, à mon verre et à mes onze ans, il s'intéressait à un bouchon de champagne. Je me sentais incroyablement stupide. Mais également incroyablement seule. Je me tournais sur mon siège et regardais l'assemblée, devant moi. Ils dansaient, ils riaient, ils parlaient... Il me semblait qu'il existait un mur entre eux et moi, qu'ils vivaient dans un monde différent du miens. Si je grandissais, serais-je comme ça ? Je serais un peu plus encore mon verre et quand je le portais à ma bouche, je sentis le siège de nouveaux tourner d'un coup, sans que j'aie pourtant demandé quoi que ce soit.

De surprise, je lâchai mon verre qui finit par terre, déversant son liquide doré sur la belle moquette de mère. Je regardais la tâche avec frayeur.

" Quelle importance, personne ne t'as vu, qui saura que c'est toi ?"

Je cherchai du regard celui qui venait de dire ça. Quelqu'un se tenait devant moi, habillé en vêtements du dimanche, les cheveux plaqués en arrière, un homme d'une trentaine d'année était assis à coté de moi. Par doute, j'ai regardé à droite, et à gauche.

" Ne t'a-t-on jamais appris à regarder quelqu'un qui te parle, jeune demoiselle ?
- Ah ! Non, c'est que, je... Je... C'est à moi que tu... Que vous parlez ?"

Mon cœur battait la chamade et je crois que mon visage rougissait à vu d’œil. Il me regardait, un petit sourire au coin des lèvres. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression de le connaître.

" Ce n'est pas de ton âge de boire de l'alcool.
- Hummrf, c'est que, en fait, je..."

J'étais ridicule. Je voulais de la compagnie, et quand j'en avais, je n'arrivais pas à parler.

" Ne fais pas cette tête voyons... Ce n'est pas grave.
- Mrroui..."

Sa présence me troublait au plus haut point, sans que je comprenne bien pourquoi. Je jouais avec mes doigts, espérant que rien ne paraîtrait regardant nerveusement à droite, puis à gauche.

" Que fais-tu seule dans ton coin ? Il y a tant de monde ici, alors pourquoi ?"

Je ne sais pas pourquoi, mais cette phrase raisonna dans ma tête, enlevant de moi toute vie que j'avais. La solitude, ce n'était pas seulement ce soir là que je l'avais, c'était tout le temps.

" Je suis toujours seule. Chez moi, personne ne fait attention à moi. Je m'écorche, personne ne s'en soucis, mon professeur personnelle ne fait que son travail, il apprend, et s'en va. Mes frères jouent entre eux, ma mère reste avec mes frères. J'obéis à ma mère à chaque fois. J'espère que ça la rendra contente... Qu'elle sera contente de moi ! Mais c'est pas ça. Un jour... J'ai entendu des domestiques dirent que j’étais... Qu’une poupée dans une prison dorée."

Je n'avais pas compris exactement ce que ça voulait dire. Mais de la façon dont il l'avait dit, je ne pensais pas que c'était gentil. Je fermai les yeux et je vis ma propre image.

"Aujourd'hui même... Qu'aurais-je pour concurrencer les jolies fiancées de mes frères pour que quelqu’un me voit ?"

Je me regardais. J'avais les cheveux légèrement bouclé, attaché en arrière, une jolie robe de poupée qui allait avec mon visage de poupée. J'avais le corps d'une jeune fille de 12 ans, sans forme, inintéressant, je n'avais rien pour attirer l'attention des gens qui m'entouraient. Ma robe avait une couleur fade, un vieux mauve, mes cheveux étaient d'un châtain classique. Rien qui ne vaille le détour. L'amertume me gagnait de nouveau tandis que je ressentais encore plus la solitude qui me pesait. Et je fut tirée de mes pensées par sa voix.

" Crois-moi qu'un jour, ces jeunes pimbêches t'envierons ce que tu seras devenue. Et je te jure que quand ce moment sera venu, je te ferais la cour."

Je le regardais parler, il avait quelque chose de fascinant, mais je n'arrivais pas à deviner quoi. Je le regardais désigner les pimbêches avec un grand geste bras en désignant le groupe où gloussait ma mère, je le regardais faire son élégant en se désignant quand il disait qu'il me courtiserait. Je rougissais et détournais la tête pour cacher mon embarras. Je ne comprenais pas tout, mais il était gentil.

" Ne t'en fais pas, pour le moment, tu ne m'intéresse pas beaucoup"

Je le relevai la tête et le fixai. Il me souriait calmement, un sourire tendre et rassurant.

" Je ne m'intéresse pas aux gamines... Et encore moins quand elles n’ont pas de formes."

Tandis que je prenais un air faussement outré par de telles paroles alors que réellement, elles m'amusaient, lui s'était levé, avait un chapeau à la main que je n'avais étrangement pas remarquée jusque là, et me salua, sans me toucher, en s'inclinant jusqu'à presque en toucher le sol. Il se releva et me sourit encore une fois.

" Attends moi et quand tu seras devenue une belle jeune fille, je reviendrais."

Et je le vis élégamment partir, se précipitant dans la foule compacte qui me faisait tant frémir, il y a peu de temps encore. Finalement, je le perdit de vue en très peu de temps. Je me demandais comment il avait fait pour réussir à si bien disparaître ainsi, la foule ne semblait lui avoir posé aucun problème pour se déplacer, s'en était étonnant. Je le cherchais de regard, mais je ne pus l'apercevoir. Dans ce festival de robes étouffantes, de costumes taillés sur mesure et de faces sur-maquillées, il avait bel et bien disparut. Je me suis ré assise sur mon siège, regardant encore un peu mon verre tombé tout à l'heure et le ramassai. Le verre était à présent vide, j'étais de nouveau assise seule près de cette table, mais une chose avait changé.

À présent, je souriais.

Ma mère se posta à coté de moi, elle me regarda quelques minutes et siffla entre ces dents.

" Avec qui parlais-tu ?
- Un homme. Très gentils."

Elle m'a dévisagé longuement avant de s'énerver :

" Arrêtes de faire ton intéressante !"

Je n'ai pas compris sur le coup l'expression de son visage, son ton ou même sa phrase. J'ai associé cette incompréhension à ma jeunesse. Mais à présent, je comprends.


Maintenant, j'avais 14 ans. J'avais le visage plus fin, des formes en développement, j'étais habillé d'une robe légère et j'étais coiffée élégamment. Déjà, pas mal des regards se croisaient sur moi, me déshabillant mentalement. Ma mère passait alors toujours devant moi, pour se faire remarquer. C'est elle qui m'avait habillée, coiffée et maquillée comme une jolie poupée mais ça la gênait maintenant, j'attirais plus les regards qu’elle. Mais... Moi, tous ces regards, toutes les convoitises m'entourant et toutes ces conversations sur ma personne... Je m'en fichais éperdument. Je le cherchais du regard, lui. J'étais encore une gamine, je le sais bien, mais j'avais un peu de formes à présent. Je voulais le voir, je le voulais tant ! Je cherchais dans la foule l'homme que j'avais vu.

Tout en cherchant, intérieurement, je me questionnai. Me reconnaîtrait-il ? M'enverrait-il balader ? Ou bien ? Avait-il changé ? Tiendrait-il sa parole ?

Alors que toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, j’entendis des gens parler de moi avec ma mère.

" Il paraît que votre fille joue magnifiquement bien du piano ? Auront-nous la chance de l'entendre ce soir ?
- Allons, allons, pour le mariage de mon deuxième fils, je n'allais pas prendre le risque qu'elle gâche tout."

Bien sûr, bien sûr. Ma mère décidait tout. Mais ce n'était pas le fait qu'elle dise ça à coté de moi qui me chagrinait. Ce n'est pas le fait qu'elle rapporte tout à elle qui me faisait de la peine. Ce n'était pas non plus l'ignorance qu'elle voulait donner à ses amies à mon égard qui me faisait avoir une larme du coin de chaque oeil...

Non.

C'était le fait qu'aucune des réponses que je me posais à son égard n'auraient un jour une réponse…


Et me voilà à mes 17 ans, le jour de mon mariage. Je continue à regarder le plafond et comme j'entends ma mère frapper une nouvelle fois à la porte, que je réponds mollement que j'arrive, je me lève et m'approche de la fenêtre. En pleine campagne , le paysage est très simple vu par ma fenêtre : des champs rougi par le soleil qui est sur le point de se coucher au loin donnant une couleur rougeâtre, et serpente entre les champs un petit chemin où... Je le vois. Au loin, il me salut de la main et me fait signe de le suivre. Je suis abasourdie. Je le vois, il n'a pas changé, toujours ce même sourire, ce même regard. Comment est-ce possible ? Je me demande pourquoi il est là, mais il me sourit, c'est tout ce que je voulais voir. Il tient promesse.

Je commence à tenter de passer une jambe par-dessus la rampe de la fenêtre malgré ma lourde robe, puis j'entends ma mère qui me somme de venir.

Sa voix m'effraie. Je me stoppe et baisse la tête, une minute d'hésitation m'envahis. Quand je la relève, il n'est plus là. Là. Je sais ce qu'il me reste à faire. Obéir à ma mère.

Je me replace du bon coté de la fenêtre, m'arrange un peu, ramasse doucement le bouquet et tente de le rendre présentable. Je me dirige vers la porte. Me stoppe devant elle.

Ils sont là, ils m'attendent derrière.

Je saisis la poignée de porte.

Mais je m'arrête. Je le sens juste à coté de moi. Je ne retourne pas là tête, reste figée sur place. Je vois sa main contre la mienne sur la poignée de porte.

" Quand arrêteras-tu d'être une gamine ?"

C'est la même voix douce. Comment est-il venu si vite ? Aaah, je commence à comprendre. La gorges serrée, j'arrive à sortir quelques mots.

" Me donneras-tu ton nom cette fois ci ?"

Il a approché sa bouche de mon oreille et me l’a soufflé, murmure presque inaudible.

" Je suis..."

On frappe de nouveaux à la porte, je sorts de ma rêverie. Je tiens toujours la poignée de porte en main.

" Cérès ! Viens bon sang ! Que fais-tu ?"

Je sais ce qu'il me reste à faire.

Je le sais bien.

Mère sera sans doute mécontente.

Car ce soir, il n'y a plus de mariée, je ne fais plus l'enfant qui ne fait qu'obéir par peur. Je me suis enfuie par la fenêtre, laissant mon beau bouquet sur le lit. Ce n'est pas facile de courir avec une robe de mariée, mais j'allais en riant.



Voilà, c'est tout ce que tu as à savoir sur moi, je pense. C'est quand il m'a dit son nom que j'ai bien compris qui il était. J'ai alors compris la tête de ma mère le jour de mes onze ans. Elle a crut que je discutais avec personne, puisque personne n'a jamais été assis à coté de moi. Je parlais seule aux yeux de tous, car seule moi pouvait le voir, ils sont trop aveuglés, trop vieux pour le voir. Ils ne rêvent plus assez de lui. Moi, j'ai toujours pensé à lui sans trop le savoir. Suffisamment pour le voir.

Maintenant, je ne le vois plus, puisque je l'ai à jamais.

Quoi ? Ce qu'il m'a dit ? Et bien... Il m'a dit être...

Ma Liberté.


Dernière édition par le Lun 16 Juil - 23:09, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 1:34

Bienvenue!^^

Ta fiche est très très chouette. Joli personnage, joli n'histoire.
Tu es adoptéééééééééééééééée! * v *

Bon jeu parmi nous!^^

Fiche validée
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Amsel Mitternachtslöwe
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 12:17

Bon, et bien, commençons par le début !

Dajà, personnellement, j'aurais un peu plus dévellopé...

Nan, je plaisante, elle est très très bien cette fiche, bravo, très plaisante à lire (bien que longue !)

Bienvenue ici et amuse toi bien Wink
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Diva Lenchantin
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 12:28

Je n'ai lu que le début de ta fiche mais j'aime deja beaucoup ta manière d'ecrire et de présener les choses *_*

faudra que je prenne le temps de lire tout ça !!! *ç*
[ la avec 4h de sommeil dans les pattes c'est hard du slip n_n ]

Bienvenuuuuuuue =D
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Elros Elïeroz
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 13:21

Et bien je n'ai pas eu le courage de toutlire (juste les 3/4 du premiers poste) Je vais la finir tres prochainement, et en attendant je te dis bienvenue
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Æthelthryth Exning-Suffo
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 13:42

Vraiment très heureux de te souhaiter la bienvenue ^^

Rien de mieux qu'une humaine ^^
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Cérès Riselen
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 18:03

Merci à tout le monde pour ce chaleureux accueil.

Citation :
Tu es adoptéééééééééééééééée!

Mirci beaucoup !

Citation :
j'aurais un peu plus dévellopé...

Aaaah, non, là, je n'avais plus du tout d'inspiration ...

Et pour les non lecteurs entier de fiche, pas grave, on est en vacances, on a le temps !
(mais chose intéréssante à noter : au bout de 4 postes, ça commence à dissuader de lire...) :
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Ren Allestun
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 18:29

Peut-être bien mais franchement ca vaut le coup de s'accrocher !

L'histoire est tout simplement formidable ! Un vrai bijou !

Bravo Cérès et BIENVENUE dans les schwes Wink
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Moroh
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeDim 15 Juil - 19:59

quelle présentation! I love, so bienvenuto demoiselle Wink

édit : du parfum au poivre pour les ennemis... dit donc t'aurais pas eut l'idée via Amsel par hasard ?
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Amsel Mitternachtslöwe
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeLun 16 Juil - 1:04

Toute suite ! On va dire que j'ai une mauvaise influence sur les nouveaux, kssss !
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Cérès Riselen
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeLun 16 Juil - 19:41

Oui, j'avais lu ça quelque part il me semble... Mais le poivre vient aussi que pour se défendre, des femmes ont du poivre en petite bombe qu'elle vaporise dans les yeux d'un éventuel agresseur, et je trouvais ça pratique pour une femme mauvaise en sport de pouvoir se défendre ainsi.

Voilà !
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Garland Ubach
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitimeMer 18 Juil - 0:26

Comme d'autres, je te souhaite la bienvenue sans avoir lu ta fiche... Je la lirai demain sans fautes !
Mais je suis heureuse de t'accueillir parmis nous tout de même ! ^^
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MessageSujet: Re: Dis moi qui tu es.   Dis moi qui tu es. Icon_minitime

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