Amsel Mitternachtslöwe, chef des modérés Humanis Tutela

[ J'espère que c'est bien là qu'il faut mettre ça ? Bah, on va bien voir...

Bonne chance pour ceux qui veulent tout lire... ]

"Je suis le second de celui qui se nomme Amsel Mitternachtslöwe, des humanis tutela. J’ai essayé d’en savoir plus sur mon chef, très mystérieux. Toutes les informations ci-dessous sont issues de sources plus ou moins sûres. J‘essayerais d‘être le plus précis possible quand au information données.

Nom : Mitternachtslöwe. Du moins, c’est qu’il dit. Je pense que c’est vrai. Je le connais assez pour savoir qu’il ne se serait pas donné un nom aussi compliqué...

Prénom : Amsel. Encore une fois, c’est-ce qu’il dit.

Surnom : Certaines personnes le nomment « le bleu » au sein de l’humanis et la Sonnes quand ils ne le connaissent pas vraiment et le prennent juste pour le second… C’est vrai qu’il fait tout pour ! Il semble maladroit et… Enfin, vous verrez ça…
Son patron dans le bar l’appelle toujours « le p’tit gars. » Il laisse faire et semble apprécier ce coté anonyme
Sinon, on le nomme aussi le corbeau à cause de son prénom. Ou bien sur, le merle mais très peu de monde s’aventure à le nommer ainsi. Seul les amis de longue date. Et comme il en a peu… Il me semble avoir entendu Elie Moon le nommer ainsi. Et quelques autres vampires assez vieux de la Sonnes qui l‘on connu du temps de Camille.
Pourquoi Merle ou corbeau ? A cause de son prénom ! Amsel veux dire Merle en français. Et beaucoup pense que c’est une langue chic. Corbeau à un but plus néfaste je pense. C’est plus quand il est en chasse ou qu’il veut annoncer une sale nouvelle qu’il s’annonce comme corbeau.
« Et voilà l’autre… Le bleu là ! » ( Source : vampire commun)
« Brave p’tit gars ! » (Source : le patron du casse-dalle)
« Dit lui que le corbeau est là… Il comprendra.» (Source : Amsel)
« Ne serait-ce pas le petit merle ? » ( Source : Elie Moon, à vérifier)

Age : 25 ans, mais semble en avoir une vingtaine à tout cassé. Il ne fait pas son age, et ça l’arrange.
« C’est bien d’être jeune. On a soit plus pitié de vous, vous savez pas vous défendre ou quelque chose comme ça… Ça attire également moins les « joueurs » : on aura du mal à se débattre, y‘a plus de plaisir de jeu… Mais je peux te poser une question ? Pourquoi tu me demandes ça ? Hey ! Hey !! Reviens ! » (Source : Amsel lui-même.)

Jour de naissance : Octobre sans doute… Le 13 par certaine rumeur.
« Ah ça ! Y’a pas grand monde qui l’savent bien… L’tit jeune il fait bien tout pour pas trop qu’on l’sache. Parait qu’c’est en octobre… Enfin ! Qu’est-s’qu’j’en sais moi ! C’t’à cause de ces ch’veux qui font penser à l’automne qu’y a s’te rumeur… » (Source : patron du bar « le casse-dalle »)
D’autres disent aussi le 29 février. (mais cette dernière info ne me semble pas viable du tout)

Sexe : Homme. (Sources sûr.)

Race : Humain. (Sources sûr aussi.)

Clan : Humanis Tutela. (A ne pas en douter. C’est mon chef. Le chef des humanis tutela modéré.)

Profession : Travaille dans un bar mal famé quand il ne joue pas au chef…
« L‘tit gars ! Ouais ! Y‘travaille bien ici ! Hé ! J‘vais pas m‘plaindre… C‘est un bon bougres, il est sérieux et j‘ai pas d‘embrouille avec lui ! Et ent‘nous… Il attire quelque jolie minette. S‘pas une blague ! Et comme l‘est gentil, y‘a quelque filles qui… Vous savez ! Qui travaillent avec l‘corps qui viennent ici pour discuter avec lui. L‘a un très bon contact l‘p‘tit gars ! Et ça fait du clients.
Et y fait les comptes, l‘inventaire… Y fait d’très bon cocktail aussi…J‘f’rais bien en sorte qu‘y parte pas le p‘tit gars ! » (Sources patron du « casse dalle »)
« C’est bon pour les infos, avant d’être ivres mort, les gens sont de vrai moulin à paroles ! ».(source : Amsel lui-même)
Il laisse la gestion de l’étape d’or à d’autre. Ça ne le concerne pas. « Trop de contrainte… Trop ennuyeux. » (source : lui-même, encore une fois. )

Lieu de vie : . Hochstadt. Il ne reste jamais très longtemps dans un même appartement. Les lendemains de grande réunion, il reste souvent à l’étape d’or avant de se ré évanouir dans la nature. On le contact souvent via son patron au bar. C’est ici qu’on a le plus de chance de le revoir. Sinon, c’est un électrons libre.
« Il reste, parfois pour dormir ici… Il prend une chambre et disparais le matin, en réglant la note… Même si je lui dit bien que c’est pas utile… » (Source : Patron de l’étape d’or)
« Mitternachtslöwe ? Attendez, ça m’dit quelque chose… Ah ouuuui ! Il est resté trois nuits, puis il a disparut aussi vite qu’il est venu… » (Patron d’un motel.)

Physique : Alors… Il coiffe souvent ces cheveux, qui lui arrivent sur les épaules, avec une petite queue de cheval, en arrière, qui laisse malgré tout de nombreuses mèches s’en échapper. Ces cheveux sont d’ailleurs d’un brun ou roux tirant sur le rouge. Un peu comme certaines feuilles d’automne. Il a un visage avec des traits doux, et possède des yeux très expressifs, de couleurs gris clair tirant un peu sur le bleu. Niveau physique, il est de taille moyenne, silhouette fine mais… Portant toujours des vêtements assez larges, on arrive mal à le voir athlétique ou gringalet… C’est dur à dire. Comme dit avant, il porte souvent une chemise volante blanche sur un sweet-shirt noir, un pantalon jeans noir qui ne laisse rien voir et un grand imperméable quand il se promène. (Source : mes propres observation.)

Caractère : Enfantin au premier abord. Il est calme et posé, aime s’amuser et agit beaucoup en suivant son cœur… Sur des coups de tête quoi ! C’est dangereux des fois. Mais il sait également beaucoup se servir de sa tête et se montre parfois extrêmement intelligent et rusé.
Il semble parfaitement insensible, par contre, aux souffrances. Aussi bien de celles de ces amis, ennemis ou même de ces propres souffrances. C’est comme ça qu’il peut parler longtemps avec une personne agonisante sans qu’il ne montre une quelque conque pitié. C’est assez effrayant parfois.
Sinon, il est plutôt gentil. Il agit également peu pour son intérêt, enfin, du moins, c’est-ce qu’il me semble. Il s’énerve très peu. On peut l’insulter ou quoi que ce soit, tant que ça ne touche pas de près ou de loin à la vie d’un être humain, ça lui semble égal.
Il semble toujours de bonne humeur.
Il est également très changeant : il peut passer d’une humeur que je qualifierais d’enfantine, à un calme et un sérieux hors du commun.
Il prend un soin fou à mettre les autres le moins en danger possible, et ce, à son propres risque, et est très à notre écoutes.
Il semble parfois très maladroit.
Il est affreusement distrait.
Il parle facilement avec les autres. A donc accès facilement à certaines informations. Il semble avoir un bon réseau d’informateurs. Volontaire ou non, ces informateurs d’ailleurs.
Il ne tue pas sans raison valable.
Il n’aime pas la cigarette…
Il boit de l’alcool et tiens extrêmement bien… Et il sais s‘arrêter quand il le faut. Il m’a un jour dit qu’il adorait l’alcool… Ça brûlait très bien.
C’est dur de savoir s’il a vraiment confiance ou pas. Il est très méfiant, même si au premier abord, il semble totalement inconscient.
Mais je me demandes si toutes ces qualités ne sont pas un facette de lui… Montre-t-il tout ?
(Sources : diverses et variées.)

Don : Je vais mettre ici quelque informations variées que j’ai récolté ici et là
- Il sait admirablement bien faire des cocktail. Aussi bien avec des alcool qu’avec d’autre matière. A comprendre par la qu’il n’est pas un mauvais alchimiste
- Il est bien plus fort physiquement qu’il n’y parait. Souple et agile, il évite souvent les coups et frappe bien. Il encaisse pas trop mal aussi.
- Il cache souvent des trucs sur lui. Il garde toujours un couteaux papillons avec lui (dont il fait souvent renouveler la bénédiction par nos prêtres) et diverses autres armes. Il a aussi souvent si ce n’est toujours (du moins, je ne l’ai jamais vu démuni) des flacons d’eau bénite. Ainsi que quelques flacons de produits spéciaux de sa fabrication. Je connais le flacon brouillard qui fait une sorte d’épaisse fumé au contact de l’air. Très utile pour fuir. Il y a aussi un flacon qui contient un truc assez étrange qui s’enflamme au contacte de l’eau, même bénite. Il l’utilise peu car c’est difficile d’en avoir si j’ai bien compris. Après, peut-être qu’il a d’autre trucs sur lui, je ne suis pas au courant.
Il n’a pas la force d’un vampire, pas l’agilité que peuvent avoir des OGC, ni la rapidité de certain zootropes et il est vulnérable aux coup normaux, contrairement au spectre. Mais il compense tout cela.
- Il sait crocheter les serrures. C’est pratique : il oublies souvent ces clefs partout.
- Il a un bon instinct. Associé au fait que ce n’est pas un idiot, il lui arrive d’avoir de très bon « coup de génie »… Pour déduire des trucs, comprendre d’autre trucs. Ça ne lui empêche pas des fois de se tromper. Comprenons nous : il est très fort, mais ce n’est pas un surhomme.
- Il a une conduite de taré ! Si je pouvais, je ne remontrais jamais avec lui dans une voiture quand c‘est lui qui a le volant… C’est un quasi miracle qu’il ne lui soit pas arrivé d’accidents…
- Il sait jouer admirablement bien jouer la comédie. Quand il joue le « second » devant les autres, il est très convainquant. Et beaucoup de rôles lui vont à merveille.
- Il n’a pas besoin d’une grande nuit de sommeil et a un sommeil, justement, très léger. Heureusement ! Vu tout ce qu’il fait en une journée, il n’avait pas intérêt à beaucoup dormir.
( sources : très diverses et issues de mes propres observations.)


Pouvoir spécial : Je n’ai jamais entendu parler d’un pouvoir spécial pour lui que possèdent certain habitant. C’est un humain qui reste quand même hors norme… Sans doute voit-il ces faiblesses et il fait tout pour les combler. Je me souviens encore d’un jour ce qu’il a dit : « On ne survivra pas longtemps à être faible. Mais tous ne peuvent être fort ! C’est pour ça que nous… Nous nous devons d’être assez fort pour nous protéger et protéger les gens. » Je pense qu’il s’entraîne souvent très dur pour atteindre cet objectif. Compenser sa normalité en quelque sorte. (sources : diverses observations)

Relations : Il a de très bonne relation avec les gens en générale. Les gens parle biens avec lui, il mets vite en confiance avec son joli minois. Il passe pour un gentil barman dans un quartier mal famé qui n’a pas eu la chance d’aller dans un coin plus sur. Certain sont surpris de le revoir après un temps d’absence. A chaque disparition, on le crois mort… « Pauvre jeune homme si gentil ! Il aura pas su se défendre cette fois. Dommage, j’l’aimais bien» (sources : prostituée fréquentant le casse-dalle) Au grand bonheur du patrons, à chaque réapparition, il y a un pic d’influence, pour voir le « miraculé survivant».

Ensuite, au sein même du clan, tout le monde le considère comme le second de l’humanis tutela. Nous ne somme pas beaucoup à savoir son vrai rôle au sein du clan. Les membres de longue date le savent. D’autre s’en doute. D’autre se demande. Les nouveaux, jusqu’à ce qu’il soit digne de confiance, ne savent absolument rien. On contribue tous à préserver le mystère. C’est mieux pour sa sécurité, le second à moins de valeurs que le chef. Comme on est modéré, on a moins de soucis que les extrémistes
Les plaisantins qui ont essayé de nous nuirent en tentant de capturer notre… Second, on va dire, ne se sont souvent pas relevé. Après une attaque, il disparait souvent un certain temps. Ce n’est que quelque jour plus tard qu’il réapparait. Au bar, comme si de rien n’était. Mais généralement, on ne tente pas d’en savoir plus.
Les vampires de la Sonnes sont aussi au courant de sont vrai rôle dès qu’ils sont considéré comme véritablement de confiance. Il semble grandement apprécier Elie Moon.

Histoire : J’m’en souviens… Il ne voulait pas que je vienne. Mais je l’ai quand même suivit, au cas ou il y aurait un problème… J’aurais p’tet pas dû.

La jeune femme s’avançait dans un parc, seule, de nuit. Elle marchait avec grâce et souplesse, d’un pas lent mais néanmoins assuré. Le vent soufflait et faisait voler ces jolies boucles noires qui lui arrivaient aux oreilles, ainsi que sa belle robe rouge à la coupe très provocatrice. Elle avait une petite mine, l’air visiblement déçut par quelque chose. Elle se laisser aller dans ces rêverie quand elle remarqua un jeune homme, sur un banc public. Un sourire se dessina sur le coin de ces lèvres et l’air satisfaite, elle s’avança vers l’inconnu.
Il se tenait en boule, les jambe replié contre sa poitrine, là tête enfouie dans ces genoux, et les bras pliés devant ces jambes. L’approche de la jeune femme ne dérangea pas le moins du monde le jeune homme qui ne fit pas un geste.

« Sale journée mon lapin ? » la jeune femme s’était penchée en avant, laissant voir l’avantageux décolleté qu’elle abordait.

« Ma vie est une sale journée en générale. » Dit l’inconnu. Il releva la tête, et vit le visage presque enfantin mais sur maquillé de la jeune femme, sa peau blanche, ces grand yeux vers… Puis il ré enfouit son visage au creux de ces genoux.

« Tu veux me raconter ? Dit-elle d’une voix douce et chaleureuse
- Pourquoi faire ? Qu’est-ce que ça peut m’apporter ? Oh… Et puis, pourquoi pas… Ça risque pas de tuer quelqu’un, n’est-ce pas ? Mais par où commencer…par où ?… »

La jeune femme se posa juste à coté du jeune homme, ce à quoi le jeune homme n’émit aucune résistance, lui caressa l’épaule, pour le rassurer, et avec un sourire doux, elle dit simplement :

« Par le commencement… »

La remarque fit rire l’inconnu. En réponse, il se déplia et s’installa sur le banc, à moitié avachi. Il regarda un moment les étoiles qui passait à travers le feuillage.

« Par le commencement… Oui… Je pense que le commencement… C’est… Ma sœur.

Oui, ma sœur. Un jour, elle m’a expliqué que la première parole qu’elle a pus comprendre et retenir de son père, c’était « mais pourquoi tu n’est pas née homme ! » Père était sans doute sexiste… Oui, il était très sexiste. Elle avait beau faire des tonnes et des tonnes d’efforts, jamais ce n’était suffisant.

Et ça ne s’est pas arrangé avec la disparition de sa mère…

- Disparition ?

- Oui… Le jour ou sa mère est devenu vampire. »

La jeune femme eu un petit hoquet moqueur.

« Un vampire ?

- Oui, n’en riez pas… »

La jeune femme frissonna. Sans doute était-ce du au vents frais qui venait de souffler… Elle s’approcha de son conteur, le collant. Le jeune homme n’émit, encore une fois aucune objection.

« En vampire… Oui… Son père faisait parti d’une organisation qui à pour but de protéger l’espèce humaine. Les vampires, comme elle, sont considérés, à son égard, comme un danger.
- Et c’était le cas ? »

Le jeune homme eu un sourire amer.

« Non… Elle était parfaitement sensée et se proposait comme pond entre les vivant et les mort. Son mari leva une expédition punitive à son égard, et la tua, de ces propre mains. Cela ne renforça en lui que son idée de la supériorité de l’homme à la femme. Quel idiot…

Ma sœur, elle malgré ça, continuait à tout faire pour satisfaire un jour son père éternellement insatisfait qui la formatait quand au bien et au mal, encore et encore… toujours…

C’est dans ce contexte que je suis arrivé. Mes parents, mes vrai parents, sont tout deux des mort qui ont décidé de s’attarder sur terre. Il fut lancé une expédition punitive contre eux, ils en sont mort, je me suis retrouvé orphelin.

J’était, pour celui qui deviendrait bientôt mon père, une bénédiction ! Pauvre garçon orphelin… Recueilli, je me souvient encore des première parole de ma nouvelle sœur.

« Ainsi c’est toi qui va me remplacer dans le cœur de père ? »

Oui, c’est exactement ce qu’elle à dit. Il s’est alors installé, entre elle est moi, une rivalité. Rivalité que je ne comprenais pas. Pas plus que les paroles qu’elle m’avait dites ce jours là. Mais… C’était tellement dur pour elle…

Elle n’avait jamais vu le monde qu’à travers les yeux de son père. Uniquement. Mais maintenant que j’étais là… Qu’allait-il arriver ? Comment devait-elle réagir ? Que pouvait-elle faire ?

C’est tout ça qui avait mit en elle cette volonté de toujours me dépasser. Elle s’entraînait toujours plus, étudiait toujours plus, mais rien n’y faisait. Père ne voyais qu’en moi les incroyable progrès que je faisait, laissant sa fille de coté.

Le plus étonnant, c’est bien que ma sœur ne m’en voulait pas. Je me rappelle où plus d’une fois je me suis retrouvé face à des enfants qui m’affublaient de charmants surnoms tel « enfant mort vivant » ou « orphelin » et se moquaient de moi. Mais à chaque fois, elle venait et les battait tous. Elle était très forte. Elle me disait tendrement que je n’était en rien responsable de tout ça. Que moi aussi, j’avais souffert, hier comme aujourd’hui.

Je l’aimait beaucoup, je l’adorait même, ma sœur ainée de 4 ans. C’est pourquoi tout ça était injuste. Je m ‘était décidé, alors, à faire en sorte que ma sœur me batte sur tout les domaines, qu’elle puisse prouver sa vrai valeur. Ce fut peine perdu, cette rébellion fut interprété comme un développement positif de mon caractère.

Je ne lâcha cependant rien du tout. Mais c’est ainsi que mon endoctrinement ce poursuivit… Sur, le bien, le mal… Vu par Père… Et on a grandi… Et… »

Le jeune homme s’interrompit. La suite semblais trop dure, et sa gorge semblait s’être nouée. La jeune femme entoura son bras dans les siens, serrant le dit bras fort contre sa poitrine. Ce ne fit pas réagir le moins du monde le jeune homme. Une nouvelle brise de vents fait caressa leur peau à tout les deux. La jeune femme se mit debout, remonta sa jupe qui laissait dévoiler ses belles cuisses blanches, puis elle se posa sur les genoux du jeune homme, toujours insensible. Elle l’enlaça alors tendrement, et approchant sa bouche de son oreille, elle lui murmura :

« Et ?

- Et ils ont commencer à ce disputer. De plus en plus. Usant de mots de plus en plus vexant l’un envers l’autre. Approchant de ces 20 ans, ma sœur en avait assez de tout ceci.

Et ce fut par une belle matinée d’été que leurs plus grosse dispute éclata. Ils se balançaient alors tout ce qu’ils avait sur leurs cœurs. Ma sœur parlait des efforts qu’elle avait fait, de l’éternel insatisfaction de son père, de la mort de sa mère, très injuste… Lui, il lui lançait son soi-disant infériorité, le fait que mon contact avec elle m’avait pourri l’esprit et que j’étais quasiment devenu inutile.

Elle s’énerva de plus belle quand il s’attaqua à moi par les mots. Il continuait encore et toujours à hurler l’un sur l’autre. Sans savoir que je me trouvait dans une pièce à coté. J’écoutais tout depuis le début. Coincé dans cette pièce dot la seule sortie menait à leur salle. Je pense aussi que j’étais pétrifié…

Encore et encore il continuèrent à monter la voix puis Père s’égosilla :

« Mais pourquoi es tu née ? J’aurais souhaité jamais tu n’existes ! »

A ça, ma sœur, pas démontée lui hurla :

« Si seulement c’était vrai !! »

J’étais plus que pétrifié à cette idée. Qu’elle n’existe plus ? Non, non… Pas ça… J’avais peur qu’elle décide de mettre fin à ces jours… Vraiment peur. Tant pis si Père était toujours là, je traversais la pièce à tout allure, hurlant son prénom… pour qu’elle me revienne. Je crois que Père à dit quelque chose à ce moment. Mais je lui est hurler, sans rien avoir compris, qu’il aille se faire voir.

Ça l’a très surpris ! Pour la première fois, je l’insultais ! Mais ce n’était vraiment pas ce qui m’inquiétais. J’ai couru comme un fou, nuit et jour, pour la retrouver. Je me suis évanouis d’épuisement. Quand je me suis réveillé, elle était là… Juste à coté de moi. Mais elle avait changé.

Elle m’a expliqué alors, qu’elle s’est fait attaquer, ce fameux soir, par surprise. Elle a été incapable de se défendre… Et la voilà, à présent Vampire. »

Le jeune homme marqua une nouvelle pose. Les bras étendu, contemplant le ciel, il chuchota tout bas ;

« Je sais même pas si elle a vraiment cherché à se défendre… Quand j’y pense… »

La jeune femme, elle continuait à l’enlacer, le caresser, tout en écoutant d’une oreille attentive. Devant le silence du jeune homme, elle releva la tête.

« Et ensuite ?

- Elle m’a confié ne pas savoir comment annoncer cela à Père. Je lui est dit que, au fond, il n’avait pas à savoir. Elle a hoché la tête. Se serrait notre secret. Je suis rentré chez moi, ensuite, et fait comme si rien ne s’était jamais passé. Père fit la même chose. Sauf que chaque nuit, ma sœur venait me rendre visite et me parlait.

Elle me parlait d’un groupe de vampire qu’elle avait rejoint, les Sonnes Einheit. Elle m’en parlait comme un groupe de vampires pacifistes. Ça lui convenait parfaitement. Elle me parla aussi d’un jeune homme qu’elle avait rencontré la bas. Tout deux s’aimait, il lui donnait du sang quand elle en avait besoin, et lui attendait avec impatience sa venue. Elle me présenta également à un groupe qui acceptait l’après vie des morts.

Elle était heureuse, et j’adorais ça. Elle riait comme jamais elle n’avait rit. Et moi, toutes mes faibles convictions que Père avait battit avec tant de peine s’écroulaient comme un château de carte. Je finis par être parfaitement inclut dans mon nouveau groupe, aillant vite une place privilégié de second, en quelque sorte. J’accompagnais toujours le chef dans ses rencontres avec la Sonnes Einheit, aillant moi même un contact privilégié avec un des leurs.

Je continuais, malgré tout de fréquenter l’autre groupe, faire au moins actes de présence, je ne voulais pas éveiller de soupçons.

J’aurais tout donné pour que la situation reste à jamais celle ci… Vraiment tout. Mais le bonheur est toujours de courte durée, n’est-ce pas ?

Père finit par apprendre que Camille… Que ma sœur n’était pas morte. Il apprit également sa nouvelle forme. C’est ainsi qu’il monta, dans mon dos, une expédition punitive spécialement pour elle. Il était en tête de ce cortège. Ils m’ont assommé, ligoté et enfermé pour que je ne puisse rien faire, et…

Et…

On… On a finit par me libérer. M’expliquant la situation. J’ai couru, une nouvelle fois, pour trouver ma sœur. Mais c’était trop tard… Elle… Ne reviendrait plus cette fois. On m’a parlé de ses supplications, comment elle était morte, suppliant Père d’épargner son ami. Mais il est resté muet et la froidement tué.

J’ai alors haïs mon père comme jamais au paravent. Et je l‘ai maudit du plus profond de mon âme. Tu (il tutoyais la jeune femme à présent.) ne peux pas savoir à quel point je le haïssais. Du plus profond de mon être.

J’ai gardé cette rancune. Mais… Je ne l’ai pas touché. C’est vrai ! Pas vivant. J’avais trop encore en moi les valeurs qu’un être humain doit vivre. Toujours est-il qu’il a reçut un message d’un mystérieux informateur comme quoi une goule avait été vu. Elle n’était pas très dangereuse, mais effrayait la population. Père m’y invita, estimant que tout n’était pas perdu pour moi. Amèrement, j’y suis allé.

Ce n’était pas une goule. C’était plutôt des vampires. Et pas un seul. Et ils n’étaient certainement pas « pas dangereux » ! On l’avait piégé ! Un des vampire me prit dans ces bras, m’empêchant de bouger, tandis que les autres torturaient Père. Mon vampire me dit calmement

« Ne bouge pas et il ne te sera fait aucun mal. »

Comment bougé avec lui qui me tenait ? Je voyait donc mon père souffrir, encore et encore. Mais au fond, je n’avais pas envies de bouger…Au bout d’un moment, devant mon étrange comportement et le fait que je ne faisait rien, mon agresseur me lâcha. Je ne fit pas un geste. Père m’appela, et je ne fit pas un geste. Il mourut, je ne fit pas un geste.

Les vampires se sont alors approchés de moi et ont commencé et me secouer.

« Hé ! Bouge toi ! Dégage, on vient de tuer quelqu’un ! »

Mais je restait simplement sans voix, et il m’était impossible de bouger. Au bout d’un certain temps, ils finirent par partir, me laissant seul. Avec lui. Mon premier geste fut de m’assoire et de dire tout. Je n’allait pas resté longtemps dans son groupe, je n’y approuve plus les idées trop extrémiste. Je me souviens même lui avoir dit

« Quand le monde change, ce n’est pas à lui de revenir comme avant, c’est à nous de changer. »

Après ça, il a bougé. Je me suis levé, et l’ai attendu.

« Aller, viens, viens… »

Il se releva sous la plus misérable des formes : une goule.

« Quel ironie ! Hein, Père ? Vous détestiez les morts qui continuent de vivre, vous en voilà un ! Nous somme venu tuer une goule… Et en voilà une. »

Je l’ai ensuite tué. Ça ne me posait plus de problème à présent. Plus aucun. Quand le combat fut finit, je suis resté assis un bon moment, toujours dans le même endroit. Je ne savais plus quoi faire. Mais il est venu me chercher. Le chef du groupe modéré. Et il m’a recueilli.

J’ai grandit à ses coté. Il est mort de vieillesse, mort normale, il n‘a pas fait de retour vers la case mort-vivant, et j’ai repris son rang. Mais je suis jeune, je le sais bien. C’est pourquoi, lors des rencontre avec la Sonnes Einheit, je continuait à faire croire que je ne suis que bras droit du groupe. Que le chef est fatigué et ne viendra pas aujourd’hui. Il n’y a que quelque vampire de la Sonnes Einheit qui savent que je suis réellement le chef. Et au sein même du groupe, mes paroles font office d’ordre, mais peu de membre savent bien la vérité.

Voilà… C’est ça… Ma vie. »

Le jeune homme finissait son histoire, la jeune femme continuait son jeu. Elle était à présent en train de rapprocher ses lèvres du coup du jeune homme en continuant de le caresser encore et encore. Et doucement…

« Quelle histoire… Finit-elle par lâcher, dans un souffle.
- Tu ne me demande même pas le nom de l’organisation ?
- C’est important ?
- Pour toi, oui… Je suis membre, et donc, chef des modéré des Humanis Tutela»

La jeune femme se raidit, le jeune homme finit par la prendre par les épaules et la poser délicatement sur le banc. Faisant son possible pour conservé au mieux son jeux, la jeune femme lança un

« Qui ?
- Ne fait pas l’innocente. »

Il se leva. Et admira quelque seconde le ciel. La jeune femme tenait ces vêtements resserré contre sa poitrine.

« Je… Je ne te crois pas ! Pourquoi tu m’aurais raconté cette histoire si c’était vrai ? Et que me veux tu ? Je ne suis pas une de tes chimères !
- Tu vois ? Tu paniques et déjà ton discourt n’a plus de sens. »

Le jeune homme se retourna doucement, et regarda la jeune femme, souriant, avec un visage ô combien innocent. Il tendit le bras en direction de la jeune femme, et traça en l’air un signe de magie… Mais rien ne se passa. Tout en fourrant discrètement sa main dans la poche, il commenta :

« J’aurais bien aimé que la magie existe, pas toi ? »

Et d’un geste rapide, il lança une bouteille d’eau bénite sur la jeune femme. Au contact de cette eau, la jeune femme tomba du siège et se roula par terre. Le jeune homme, lui sortit tranquillement un carnet de sa poche.

« Mlle Bénédicte Erstnart, transformée en vampire il y a de cela 1 ans. Est responsable du massacre de 6 humains le 13 du mois dernier, de 7 massacres le 15 du mois d’avant… Et déjà 8 ce mois ci. Tu tues bien plus que besoin…»

La jeune femme, terrassé par la violente douleur que lui procurait sa poitrine commençait à ramper aussi vite qu’elle le pouvait. Le jeune homme la suivait, tranquillement, marchant à coté d’elle, continuant à énuméré la liste des morts. Quand il eu fini, il rangea son carnet à l’intérieur de sa grande veste.

« Tu vois ? C’est comme je disais. Quand le monde change, ce n’est pas au monde de revenir comme avant, c’est à nous de changer. Je suis d’accord pour que toutes les créatures qui reste ici ne rencontre pas de problème. Elles ont le droits d’exister. C’était bien Camille, et personne d’autre. Tu comprends ? Je suis pour la vie des autres êtres, mais pas au détriment des humains. C’est pour ça qu’avec toi va s’éteindre la seule personne connaissance à peu près mon histoire… Hum »

La jeune femme s’était arrêtée, dos contre le sol et regardait le jeune homme. Un sourire au lèvre elle avança, parlant douloureusement :

« Ainsi donc, nous étions en train de jouer le même jeux… Dont le gagnant aurait la vie de l’autre. J’ai perdu, je dois admettre ma défaite. Vas y, qu’on en finisse.

-Idiote… Si tu n’avais pas tout pris comme un jeu, on en serait pas là aujourd’hui. »

Et je suis parti, les laissant seul avant de me faire découvrir. Je pense que j’aurais mieux fait de ne pas le suivre. Vraiment.


Après la rédaction de cet fiche, je me demande… Ai-je le droit de la montrer à d’autre ? N’est-ce pas dangereux pour notre chef ? Huuummm… Je pense que si. Toutes ces formations resterons à jamais dans ma mémoires je ne peux les oublier, mais je ferais tout pour que jamais quelque un d’autre y est accès. Les gens de l’humanis devront continuer de se contenter des « ont dit que ».

Signé : Le second."


[ En résumé : soyez bon joueurs est sélectionnez ce que vous pouvez réellement savoir ou pas en fonction du personnage joué et de ce que je dis. Si un doute vient, n’hésitez pas à m’envoyer un MP. C’est le soucis d’avoir fait une fiche complète pour quelqu’un de mystérieux ^^’ Merci !

J'ai passé ce pavé je ne sais combien de fois au correcteurs d'orthographe, mais il se peut qu'il y ai toujours des fautes. Désolée si c'est effectivement le cas.]

[J'espère que tu baveras bien, ici, mon escargot! ]