Zechs Nebelsmond

Nom : Nebelsmond

Prénom : Zechs

Surnom : Le Prince

Age : 783 ans

Jour de naissance : 28 Décembre

Sexe : Masculin

Race : Vampire

Clan : Indépendant

Profession : Chasseur de prime

Lieu de vie : Trockenstadt

Physique : Zechs a hérité de l’apparence de sa mère, une danseuse tzigane. Tous les mouvements de Zechs sont fluides et adroits. Son sens de l’honneur et de la noblesse de cœur lui donne une allure fière, accentuée par une taille excessivement haute. Ses larges épaules ont quelque chose de rassurant, sans altérer la grâce de sa silhouette élancée.
Zechs a une peau adoucie par sa vampirisation, mais même de son vivant, elle n’était pas désagréable au toucher. Son parfum est fruité et son goût, sucré. Elle est brunie par le soleil brûlant des Schwefelsländer Est.
Les cheveux de Zechs sont à la fois légers et fournis, ils sont très longs et ondulés, d’un noir d’ébène. Il les attache parfois vaguement avec un ruban.
Les traits de son visage sont fins et exotiques. Ses yeux gris en amande sont bordés de longs cils noirs, son nez est droit et fin, ses lèvres sont minces et bien dessinées. Zechs avait peut-être des défauts physiques de son vivant, mais ils ne devaient pas être bien saillants car la vampirisation les a complètement gommés.
La façon de s’habiller de Zechs est décontractée, confortable, et un peu originale. On peut remarquer que le fait de travailler depuis plusieurs siècles lui a permis d’accumuler pas mal de richesse.

Caractère : Zechs est un fier tzigane dans l’âme, comme l’était sa mère, même s’il ne fait plus partie d’aucune troupe depuis longtemps. C’est surtout par nécessité, mais aussi à cause de son caractère solitaire.
Zechs aime bien défendre la veuve et l’orphelin, à sa façon, il n’accepte que les contrats convenables, mais il est loin d’être de mèche avec la police qui est l’instrument d’un gouvernement qu’il n’apprécie pas toujours. Ses convictions seraient assez proches de celles des Rebelles s’il n’était pas un vieux vampire qui a déjà vu pas mal d’époque. Il sait que les Rebelles ne sont pas assez puissants pour renverser une organisation comme l’Austausch… Pour l’instant. Car d’après Zechs, il faut du temps pour changer les choses. Ce qui doit arriver arrivera et c’est parce que Zechs sait cela qu’il est si distant par rapport à la politique.
Il vit sa vie d’immortel sans complexe. Au début, ce n’était pas si facile, mais Zechs a réussi à trouver un compromis avec lui-même : il boit le sang des hommes, ou femmes, qu’il chasse.
Zechs est un peu paranoïaque. Il n’accorde sa confiance à personne est reste toujours méfiant. De ce fait, certains humains ou même vampires le trouvent un peu sauvage. Mais il est en réalité, plutôt bien intégré à la société humaine. Il y a trouvé sa place et il y est à l’aise. Cependant, il est vrai qu’il est toujours seul et que parfois, cette solitude lui pèse.

Don : Zechs est très habile de ses mains. Il est notamment très doué pour les massages, pour remettre un os en place ou pour soigner les hématomes. Mais ses doigts longs et fins savent également trouver le bon endroit où appuyer pour endormir ses victimes…

Pouvoir spécial : Cette habileté manuelle est complétée par un pouvoir surnaturel de guérison qui permet à Zechs de refermer les plaies, et parfois même d’apaiser certaines maladies.

Relations : Zechs est un loup solitaire.

Histoire :

C’était un jeune tzigane, fier, beau comme un Dieu, qui galopait sur un étrange cheval noir aux yeux de rubis, au soleil couchant dans l’une des vastes steppes des Schwefelsländer Est. Un bruit de galop décalé par rapport à celui de son propre cheval lui parvint aux oreilles et il tira immédiatement sur ses rênes pour arrêter sa monture. Tandis que le cheval noir trépignait d’impatience, le cavalier tendait l’oreille en regardant partout autour de lui. Le bruit de galop se faisait entendre clairement, mais il était impossible de voir le cheval et le cavalier, si cavalier il y avait. Le jeune homme aux longs cheveux d’ébène haussa les épaules et pressa son cheval de reprendre leur course effrénée, se rappelant l’urgence de la situation.

Quand il arriva à Trockenstadt, couvert de terre sableuse et courbaturé, il faisait nuit. Les magasins étaient fermés, mais les rues étaient encore encombrées des gens de la nuit : des hommes fatigués par leur longue journée de travail qui cherchaient un endroit où s’amuser, quelques aristocrates débauchés, des prostituées qui offraient leurs services.
Sans se préoccuper de cette population qui ne vivait pas dans le même monde que lui, Zechs sauta sur la terre ferme et entraîna son cheval à sa suite dans les rues poussiéreuses de la ville de l’Est. Il cherchait désespérément une plaque dorée sur les murs des plus hautes maisons. Il s’approcha avec empressement de la première qu’il vit et sonna à la porte.
Pas de réponse.
Le jeune homme recommença plusieurs fois pour finir sur un rythme frénétique. Voyant que cela était inefficace, il se mit à frapper avec violence la porte en bois en criant :

« Un médecin ! On a besoin d’un médecin ! Vite ! C’est urgent ! Ma sœur est enceinte et elle va accoucher d’un instant à l’autre ! »

Personne ne daigna lui ouvrir la porte, ni même lui répondre…
Un homme passa à côté de lui en murmurant « La catin… ».
Zechs se jeta sauvagement sur lui et se mit à le frapper de coups de poing violents.
Le jeune homme sentit une poigne de fer lui retenir et l’écarter de sa victime. Il se débattit comme un beau diable, mais on le tenait trop fermement. Il fut emporté dans une ruelle sombre et déserte comme une vulgaire poupée. Zechs ignorait qu’un homme d’une telle force puisse exister.
On le lâcha enfin et il se dégagea rapidement pour se retourner et voir celui qui l’avait empêché de tuer un homme. Et il suffoqua de surprise en constatant que c’était une femme. Une magnifique jeune femme aux cheveux et aux lèvres couleur sang, a la peau lumineuse et aux yeux d’un bleu surnaturel. Cependant, elle avait quelque chose d’effrayant. Elle était un peu trop maigre et ses yeux étaient exorbité, c’était les yeux d’une malade, elle paraissait complètement folle. Elle était frémissante d’impatience et d’envie. Elle fixait Zechs de son regard dément, sans cligner des yeux. Elle s’approcha doucement de lui et le jeune homme eut un léger mouvement de recul. La créature prit la parole, sa voix était rauque et désagréable.

« Je vais te prendre. Qu’as-tu à dire pour ta défense, mon prince ? »

Zechs resta figé d’horreur et ne répondit rien à la jeune femme. Celle-ci éclata d’un rire suraiguë en renversant sa tête en arrière, découvrant des canines anormalement longues.

« Rien ? Rien du tout ? Alors fais ta prière, mon prince ! »

Elle se jeta sur Zechs et le plaqua au sol, elle s’assit sur lui et se mit à renifler sa gorge comme un chien méfiant. Ce qu’elle sentit dut la mettre en appétit puisqu’elle déchiqueta la peau du cou de Zechs avec maladresse avant de planter ses dents pointues dans une artère. Et elle pompa le sang. Longtemps… Très longtemps…
Zechs sentait qu’il s’affaiblissait petit à petit. Il sentait aussi son cœur battre et ralentir à l’unisson avec celui du vampire. Finalement, le vampire s’arracha à cette étrange étreinte juste avant que le cœur de Zechs ne s’arrête de battre et l’entraîne dans sa mort. Car pour le jeune homme, c’était fini. Il avait perdu une trop grande quantité de son sang. Il était en train de mourir…

Zechs avait très froid, allongé sur le sol de cette rue déserte. Il était mort, c’était certain… Alors pourquoi l’inconscience ne venait-elle pas ? Ce que ressentit alors Zechs, c’était… Une faim… Non, une soif. Une soif étrange, qu’il devait assouvir le plus rapidement possible. Sinon, il mourrait pour de bon, c’était certain.
Le tzigane sentit une vive douleur dans la bouche. Il passa lentement sa langue sur ses dents et se rendit compte que ses canines avaient poussé.
Quelqu’un se pencha alors au-dessus de lui. Un vampire, lui aussi. Maintenant, il pouvait les reconnaître sans voir leurs dents pointues.

« Alors, « mon Prince » ? On fait de beaux rêves ? » ricana le vampire.

Il lui tendit la main et l’aida à se relever. Zechs était hagard, il ne savait plus trop où il en était. Il était… un vampire ? Que devait-il faire à présent ? Il se tourna vers l’autre vampire et l’interrogea du regard. Ce dernier ricana en voyant son air de chien battu.

« Je m’appelle Elie Moon. Attends… »

Le vampire possédait de très longs cheveux rouge sang, comme la femme qui avait attaqué Zechs. Mais ses cheveux était beaucoup plus longs, il était habillé avec beaucoup plus d’élégance, mais surtout, il était beaucoup plus beau et attirant. Il n’était pas effrayant. Sans doute était-il rassasié…
Plus ou moins inconsciemment, Zechs passa sa main sur son propre visage pour vérifier que tout allait bien.
Pendant ce temps, Elie était en train de fouiller ses poches qui étaient remplies de bijoux comme s’il venait de braquer un grand château. Il finit par en sortir un crucifix doré et le tendit à Zechs qui eut un mouvement de recul superstitieux. Elie ricana de nouveau.

« Mets-le ! Ça ne mange pas les vampires, tu sais. »

Avec prudence, Zechs prit doucement le crucifix et le mit autour de son cou et il fut rassuré de voir qu’il ne se transformait pas en tas de cendres.

« Méfie-toi du jour, des autres vampires et des humains, pars, vas-t-en, vis, soit immortel, comprends et… À l’occasion, viens me voir… « Mon Prince ». »

Il s’approcha tout près de Zechs et ce dernier réprima une nouvelle envie de reculer. Elie avait en réalité un visage très féminin et très gracieux. Il était petit et menue ce qui faisait une drôle d’impression à Zechs.
Elie glissa une carte de visite dans le manteau du nouveau vampire, déposé un rapide baiser sur ses lèvres et partit en courant.

Après quelques minutes, Zechs s’essuya la bouche avec une grimace de dégoût et sortit la carte de visite de la poche intérieure de son manteau et lut :